Sénégal, Mbour, 24 et 25 décembre 2008

Le 24 à 18 heures, enregistrement à Strasbourg Entzheim;
Tout se passe bien et notre avion accuse quand même un retard de 40 minutes au départ, retard qui sera décallé dans le temps jusqu'à Dakar;
Notre inquiétude de départ était justifiée car nous n'avions que 40 minutes à Casablanca pour le transfert; La RAM nous a rassuré immédiatement en nous assurant que nous arriverions à faire le transfert sans problème une fois à Casablanca.

Je voulais prendre des photos de l'aéroport de Dakar pour garder un souvenir de celui-ci puisqu'il sera détruit dans un proche avenir mais on me l'a interdit; c'est donc la seule photo prise à mon arrivée; On y voit le tapis roulant usagé et des colis blancs provenant des pelerins revenant de la mecque.



L'oncle de ma soeur Jacqueline nous avait dépeché son chauffeur et c'est avec lui que nous avons rejoint Mbour en toute sécurité dans un superbe 4 X 4 moderne et climatisé.
Le container de matériels et fringues destinés à la brousse nous avait précédé; Yaya avait tout réceptioné quelques jours avant; Organisation millimétrée.





Congélateurs et frigos remplis à raz de la gueule et salis par je ne sais quoi ou qui pendant le transport; C'est pas grave, tout cela sera remis en état avant la livraison en brousse et aux amis de la famille.





Les oiseaux ont fait leur oeuvre en récupérant des brindilles de paille pour leurs nids; Pas grave, on arrangera ça plus tard; Pour le moment on est fatigué, il est 5h00 du matin et il nous faut faire le petit déjeuner.

Mariama, la femme de Yaya notre gardien est arrivée à 9 heures pour nous saluer et préparer le repas. Là aussi, organisation millimétrée;





Daba aussi nous a rejoint, ( c'est la bonne de la voisine encore absente ). Voisine qui revient au sénégal mi février alors on profite de la disponibilité de Daba pour l'employer. Daba est une fille charmante, simple et souriante, très disponible et serviable;





l'appareil semble avoir une fuite. Faut que j'intervienne.












le jour se lève tout doucement, les oiseaux piafent et on redécouvre la nature. Le frangipanier est toujours fidèle au poste.





Yaya revient pour prendre son petit déjeuner avec nous. Il n'est pas content de me voir prendre des photos sans en avoir préalablement été averti;
Sur les murs, les outrages de la saison des pluies; Le baobab est abimé;

Petit déjeuner réparateur et agréable, au chaud alors qu'en france tout le monde se gèle les ribibis





j'ai pris cette photo alors je la place ici. Je ne jetterai aucune photo. Elles ont toutes été prises alors elles seront exposées;
je voulais certainement prendre Yaya entrain de replacer tous les matériels et affaires que nous utilisons habituellement;






j'avais envie d'être sur une photo alors j'ai demandé à Yaya de se surpasser; il l'a fait avec bonheur;





Daba, la seconde femme de mon père. En tout il doit en avoir 15 ou 20, je sais plus exactement mais celle là l'aime bien et je lui ferai la surprise quand il arrivera le 30 au matin nous rejoindre; Daba m'ayant confié qu'elle préférait papi à moi; Pas de panique, il y en a pour tout le monde des fifilles au sénégal.





Anne marie veut un jus de pamplemousse après le repas de midi; Pas de problème, il y en a pas mal sur l'arbre et les fruits sont mures.












Le sapotiller aussi est chargé mais les fruits ne sont pas mures. C'est papi qui en mangera dans quelques semaines.

le papayer n'a pas encore de fruit.





Départ pour une promenade à la plage.






On passe dire bonjour à Sadio le gardien d'à coté et qui est serviable et gentil comme tout. Un brave gars qui vit de rien, pas payé et qui doit nourir femme et enfant. Celui là aussi aura droit à des cadeaux le moment venu.











Personne ou presque sur la plage;







Nous décidons de partir en direction de Mbour. On en profitera pour dire bonjour aux amis et annoncer notre arrivée.













Les barques de pêche semblent toutes en réparation. C'est le moment de les prendre toutes en photo.
C'est parti pour une bonne série de photos de barques de pêche;






Et il y en a de très belles, vous verrez.

C'est super agréable Roger et gorgé de soleil:comme ça réchauffe!!!Merci!!

En silence et sous un beau soleil Guytos!!

J'ai pris toutes les barques et vous verrez, il y en a de très grandes; J'ai même assisté au colmatage de certaines grandes barques; Intéressant la façon dont ils s'y prennent pour rénover leur outil de travail.

Elles sont superbes et cela me rappelle de chouettes souvenirs!

Il y a aussi des barques pour pêcheur solitaire;
Les enfants en prenaient une pour leur terrain de jeu et demandaient à être photographier; Vous pensez bien que j'en ai profité.

Génial!Merci Roger!

J'ai eu de la chance de pouvoir les photographier pendant la période de rénovation.











c'et le fond d'une ancienne pirogue, déshabillée après tant d'années de bons et loyaux services.







Elle est belle celle là. Je précise que là je photographie le début du port de pêche. Le port proprement dit on le verra plus tard;















Voilà comment elles finissent leur vie de pirogue; Elle sera démontée et le bois servira à cuire les plats





Anne marie préfère rester au bord de l'eau; Elle désteste le sable qui rentre dans les chaussures.














celles là méritent une rénovation. Elles sont en attente et sèchent.







et les enfants qui aiment poser pour la photo.

Cette barque de pêche vient de charger un filet de pêche neuf. Je suppose qu'ils le préparent pour la prochaine sortie.























Et voila le capitaine ( pas encore bronzé )













elle est un peu défraichie celle là.







un opetit restaurant de la plage de Mbour. J'y avais mangé un jour avec ma maman. Le cadre est sympa, le repas excellent .







Une calèche remplie de poissons qui va livrer son produit à 5 km. Le poisson va y être fumé et loti pour être vendu en Brousse. Ce sont des protéines nécessaires aux gens de la brousse qui ne peuvent disposer de poisson frais;







Filet de pêche tout neuf qui vient d'être réalisé de main d'homme; Un long travail pour trois fois rien.

J'aime bien ces balades au calme.






















Elle est colorée celle là, n'est_ce pas ?








On se rapproche du port de pêche et de la foule; On commence à les voir s'activer pour réparer leurs embarcations.







On ne peut pas dire que leur plage est propre;
























L'ancien centre touristique, devenu aujourd'hui le coco beach hotel. Plus très accueillant alors que le potentiel est là; Seulement voilà, c'est un héritage et les héritiers ne savent pas gérer et développer.







On arrive maintenant sur le lieu de mouillage des grandes barques de pêche qui vont en haute mer. Celle là semble faire peau neuve. Elle sera magnifique une fois réparée et colorée.















En voila qui réparent; je vais m'approcher pour apprendre la technique. Et avec un peu de chance je pourrai prendre des photos.















La technique est simple; Ils mélange de l'essence avec du polistyrène et de la sciure de bois; ca donne une colle qui durcit et ne pourri pas; Elle maintien les structures entre elles et colmate les fuites.

amazigh a écrit:

bon retour ROGER vraiment ces photos sont tres belles c'est des tableaux que tu as realisé

Je suis content qu'elles te plaisent; Moi j'adore prendre des photos et encore une fois je ne me suis pas privé;
Il y en aura beaucoup et je vais faire un sujet par jour; Là c'est le premier jour.

Quel plaisir de se promener au rythme de ce beau reportage ! Merci Roger .

Anne a écrit:Quel plaisir de se promener au rythme de ce beau reportage ! Merci Roger .

Merci Anne;
J'en ai certainement trop des photos mais tant pis pour vous. Vous devrez les regarder toutes car je n'ai nullement l'intention d'en enlever une seule.
Il y en aura de vraiment très belles par la suite car j'ai visité, j'ai même forcé les portes de l'ORSTOM ( organisme mondialement connu, ) installé à 500 mètres de notre maison dans un gigantesque parc préservé, laissé volontairement à l'abandon et qui a dans une salle climatisée la plus grande et la plus belle collection d'oiseaux empaillés d'Afrique; Je ne savais pas qu'on pouvait la visiter et j'ai forcé la porte que l'on m'a ouverte avec un grand plaisir. j'ai aussi fait d'autres choses intéressantes que nous verrons par la suite; L'Orstom qui a des installation souterraines enregistre dans le monde entier tous les séismes; J'ai même photographié la page enregistrée sur place lors de la catastrophe de Sumatra.

Poursuivons.
La présence des pêcheurs donne une idée de la taille des pirogues naviguant en haute mer;
























On assiste en direct à la décoration.
Les pêcheurs me laissent photographier; Ce sont des gens braves et vraiment sympas comme d'ailleurs tous les sénégalais;























Opération colmatage des voies d'eau.















à gauche, un rabatteur qui a flairé la bonne affaire; Un blanc qui est entrain de se balader avec appareil photo; Une bonne occasion de lui proposer des visites en s'imposant et de réclamer par la suite un peu d'argent pour la visite; Au moment de la prise de photos, je ne le savais pas encore car je n'avais pas fait attention à lui. Mais sa tête, je m'en souviens comme si c'était hier; Il m'a abordé et je lui ai fait comprendre que j'étais du pays et pas un touriste; Que je n'avais donc pas besoin de guide; Il faut le savoir; Ces jeunes là en font un métier. Se rapprocher des blancs, des touristes et les rabattre parfois dans un magasin où l'on vend des objets d'arts; Ils obtiennent par la suite, en cas de vente, un pourcentage du patron du magasin.
Il est donc préférable de s'en écarter mais je vous le rappellerai par la suite car il y aura d'autres exemples.

Roger je viens de prendre le temps de regarder toutes tes photos....donne encore et encore...toutes ces couleurs qui claquent c'est magnifique. C'est du soleil en plein hiver et l'on sent la chaleur dans les images!! merci encore j'attends la suite!!!!

Merci Guy pour l'info et Béatrice pour la réponse!
Bonne journée à tous!

Poursuivons cette balade à coté des pirogues. C'est calme, les pêcheurs semblent accepter les photos et il ne fait pas encore chaud.















On approche du port de pêche de Mbour.
Sur la gauche, les piliers de l'ancien ponton qui servait d'embarcadaire du temps des colonies.
Les Français exportaient l'arachide vers l'europe et dans le monde à partir de ce ponton qui aujourd'hui n'existe presque plus.
Les piliers de cet ancien ponton sont en rognier, sorte de palmier imputressible qui dure très très longtemps.







































Bon, il faut que je me dépèche, Anne marie commence à croire que je suis payé par la CIA pour mener une enquête.
Sachez toutefois que certaines de ces pirogues se retrouveront en haute mer pour transporter les clandestins vers l'europe. Je n'ai pas entendu d'histoire de ce type pendant le séjour mais je crois qu'ils se taisent.















On se rapproche de l'ancien ponton.

En toile de fond, le port de pêche, le hangard qui sert aux professionnels pour vendre immédiatement le produit de leur pêche aux camions frigorifiques qui attendent à l'arrière.
Tout le monde peut acheter, moi même je ne me suis pas privé vous le verrez plus tard.
une calèche qui attend son chargement de poissons pour l'ammener au fumage.
Vous n'aviez jamais vu un cheval brouter des coquillages ?
eh bien cette fois vous en avez vu un.







ces magnifiques coquillages sont cassés avec une barre de fer. La chair est envoyée au marché, sous le hangard bleu que l'on voit sur la photo d'avant














Les femmes que l'on voit sont des petites vendeuses de beignets, patisseries locales, bref, ce sont elles qui nourrissent les gens qui ont besoin d'un p'tit mac'do sur place.







Là ce sont des escargots de mer. Les sénégalais l'appelle le Yet. Il est coupé en deux, lavé et on le fait sécher au soleil. En deux jours il est sec. Il sert à la cuisine sénégalaise et notamment au >Riz aux poissons. La spécialité locale qui est tellement bonne. C'est un plat délicieux. Sans le yet qui donne un parfum particulier au plat, celui-ci n'aurait pas la même saveur.







les petites barques approchent jusqu'au bord. Les familles attendent, prennent le poisson qui sera vendu aussitot. Ils ne gardent pour eux que ce qu'il faut pour se nourrir.














les petites familles, les petits pêcheurs n'ont pas droit au hangard de pêche. Alors ils vendent leur produit comme ils peuvent.
























les ailerons de requins, de jeunes requins car les gros on en trouve plus du fait de la surpêche.
Eh bien cette production va au japon tout comme l'escargot de mer. Autrefois ils en pêchaient énormément alors qu'aujourd'hui il n'y en a plus beaucoup.
Le gouvernement sénégalais est entrain d'affamer tout doucement sa population en laissant piller au large ses ressources par les japonais, les russes et j'en passe.







ces coquilles là ils en font de l'enscent me semble t-il.







Là on est chez les petits commerçants. Ceux qui n'ont pas droit au brand hall.
De haut en bas on trouve:
de la lotte à gauche, grosse et grise,
en dessous ou trouve à droite un poisson perroquet
puis des soles, des limandes
et en dessous des crevettes fraîches.

Moi j'ai acheté les trois grosses lottes à 1000frs CFA le KG soit moins de deux euros le kg.
J'ai acheté de jour là, 6 kg de crevettes au prix de 2000frs CFA le KG soit environs 3 euros le KG ce qui, avouez, n'est pas cher. .