Quelques belles photos extraites d'un diaporama qui a circulé sur la toile;
Des paysages magnifiques que j'adorerais fouler; Peut-être un prochain voyage en Egypte.
Un phénomène unique d’érosion a parsemé le plateau libyque de grands blocs de calcaire blanc. Vus de loin, ils évoquent d’étranges figures humaines. Ce sont les seuls points d’ombre dans cette immensité.
Au Crétacé, il y a approximativement 70 millions d'années, la mer envahit la région et dépose craie et calcaire sur le grès préexistant, le principal constituant du grand plateau qui va de l'actuel Soudan jusqu'à la Méditerranée.
A l'ère tertiaire (pliocène), des effondrements locaux de ce plateau donnent naissance aux oasis.
Dans le désert blanc, la roche principale est une craie.
Le spectacle unique offert est le résultat de l'érosion de cette pierre tendre.
Le désert blanc est extrêmement intéressant d'un point de vue géologique.
Certaines formes observées résultent de l'action de l'érosion sur la " roche mère ", celle datant du crétacé.
D'autres sont dues à des recompositions plus récentes : la craie (soluble dans l'eau) se dissout lors de pluies diluviennes ou d'expansions de la mer, puis se dépose sous forme de " boue " et se resolidifie lors de périodes plus sèches.
L'érosion due au vent seul et celle due au vent chargé de sable (la corrasion) participent au phénomène en créant des poussières puis en les transportant dans les points les plus bas de l'oasis.
Quand le plateau attaqué par l'érosion commence à s'effondrer, les parties les plus faibles disparaissent alors que les parties coiffées par une roche plus dure subsistent. L'érosion continue son travail de sape, jusqu'à créer de grandes collines blanches, solitaires, appelées " inselbergs ". Inselberg est un mot allemand (" ile "-" montagne "), appliqué à des reliefs isolés semblant émerger d'une étendue plate. A ne pas confondre avec l'iceberg (montagne de glace) anglais.
Passionnés d'égyptologie, vous passerez tôt ou tard par les oasis du désert lybique, pour en visiter les sites archéologiques.
Vous constaterez alors qu'un voyage là-bas est tout à fait différent de ceux effectués dans la vallée du Nil : les curiosités naturelles donnent un charme particulier.
Parmi ces curiosités, la plus spectaculaire est le désert blanc, dans l'oasis de Farafra.
En route
Les tour-opérateurs locaux réservent la dénomination "désert blanc" à une bande de 20 km de long, située de part et d'autre de la route reliant Bahariya à la ville de Qasr el Farafra.
En chemin, vous ferez très certainement une halte près d'une colline qui semble quelconque au premier coup d'œil.
En cherchant un peu, vous repèrerez du calcite qui scintille au soleil.
C'est la "montagne de cristal", reconnaissable par un trou dans la roche, formant une arche.
Genèse du désert blanc
Des formes étonnantes... Au Crétacé, il y a approximativement 70 millions d'années, la mer envahit la région et dépose craie et calcaire sur le grès préexistant, le principal constituant du grand plateau qui va de l'actuel Soudan jusqu'à la Méditerranée.
A l'ère tertiaire (pliocène), des effondrements locaux de ce plateau donnent naissance aux oasis.
Dans le désert blanc, la roche principale est une craie.
Le spectacle unique offert est le résultat de l'érosion de cette pierre tendre.
Le processus est le même qu'en Cappadoce (Turquie), le résultat obtenu n'est pas ressemblant car la matière est différente.
En Cappadoce, c'est du tuf, une roche volcanique.
Retour dans le désert blanc.
Des oursins, des palourdes ont été emprisonnés dans la roche mère. Ils sont progressivement désincrustés par l'érosion.
La mer a aussi laissé des récifs coralliens dans la partie la plus basse de l'oasis.
Sur le sol, on peut trouver des minéraux noirs, d'aspect métallique. Ce sont des sulfures et des oxydes de fer : la vie qui se développe dans la boue crayeuse contient des éléments capables de créer des composés ferreux, en particulier de la pyrite et de la marcasite (ou marcassite).
Ces assemblages se réalisent parfois sur le support organique lui-même. Des " pierres " noires ont ainsi la forme d'éponges. D'autres contiennent un " squelette " de coquillage. L'inconvénient, c'est qu'il faut les casser pour en apporter la preuve…
Des paysages magnifiques que j'adorerais fouler; Peut-être un prochain voyage en Egypte.
Un phénomène unique d’érosion a parsemé le plateau libyque de grands blocs de calcaire blanc. Vus de loin, ils évoquent d’étranges figures humaines. Ce sont les seuls points d’ombre dans cette immensité.
Au Crétacé, il y a approximativement 70 millions d'années, la mer envahit la région et dépose craie et calcaire sur le grès préexistant, le principal constituant du grand plateau qui va de l'actuel Soudan jusqu'à la Méditerranée.
A l'ère tertiaire (pliocène), des effondrements locaux de ce plateau donnent naissance aux oasis.
Dans le désert blanc, la roche principale est une craie.
Le spectacle unique offert est le résultat de l'érosion de cette pierre tendre.
Le désert blanc est extrêmement intéressant d'un point de vue géologique.
Certaines formes observées résultent de l'action de l'érosion sur la " roche mère ", celle datant du crétacé.
D'autres sont dues à des recompositions plus récentes : la craie (soluble dans l'eau) se dissout lors de pluies diluviennes ou d'expansions de la mer, puis se dépose sous forme de " boue " et se resolidifie lors de périodes plus sèches.
L'érosion due au vent seul et celle due au vent chargé de sable (la corrasion) participent au phénomène en créant des poussières puis en les transportant dans les points les plus bas de l'oasis.
Quand le plateau attaqué par l'érosion commence à s'effondrer, les parties les plus faibles disparaissent alors que les parties coiffées par une roche plus dure subsistent. L'érosion continue son travail de sape, jusqu'à créer de grandes collines blanches, solitaires, appelées " inselbergs ". Inselberg est un mot allemand (" ile "-" montagne "), appliqué à des reliefs isolés semblant émerger d'une étendue plate. A ne pas confondre avec l'iceberg (montagne de glace) anglais.
Passionnés d'égyptologie, vous passerez tôt ou tard par les oasis du désert lybique, pour en visiter les sites archéologiques.
Vous constaterez alors qu'un voyage là-bas est tout à fait différent de ceux effectués dans la vallée du Nil : les curiosités naturelles donnent un charme particulier.
Parmi ces curiosités, la plus spectaculaire est le désert blanc, dans l'oasis de Farafra.
En route
Les tour-opérateurs locaux réservent la dénomination "désert blanc" à une bande de 20 km de long, située de part et d'autre de la route reliant Bahariya à la ville de Qasr el Farafra.
En chemin, vous ferez très certainement une halte près d'une colline qui semble quelconque au premier coup d'œil.
En cherchant un peu, vous repèrerez du calcite qui scintille au soleil.
C'est la "montagne de cristal", reconnaissable par un trou dans la roche, formant une arche.
Genèse du désert blanc
Des formes étonnantes... Au Crétacé, il y a approximativement 70 millions d'années, la mer envahit la région et dépose craie et calcaire sur le grès préexistant, le principal constituant du grand plateau qui va de l'actuel Soudan jusqu'à la Méditerranée.
A l'ère tertiaire (pliocène), des effondrements locaux de ce plateau donnent naissance aux oasis.
Dans le désert blanc, la roche principale est une craie.
Le spectacle unique offert est le résultat de l'érosion de cette pierre tendre.
Le processus est le même qu'en Cappadoce (Turquie), le résultat obtenu n'est pas ressemblant car la matière est différente.
En Cappadoce, c'est du tuf, une roche volcanique.
Retour dans le désert blanc.
Des oursins, des palourdes ont été emprisonnés dans la roche mère. Ils sont progressivement désincrustés par l'érosion.
La mer a aussi laissé des récifs coralliens dans la partie la plus basse de l'oasis.
Sur le sol, on peut trouver des minéraux noirs, d'aspect métallique. Ce sont des sulfures et des oxydes de fer : la vie qui se développe dans la boue crayeuse contient des éléments capables de créer des composés ferreux, en particulier de la pyrite et de la marcasite (ou marcassite).
Ces assemblages se réalisent parfois sur le support organique lui-même. Des " pierres " noires ont ainsi la forme d'éponges. D'autres contiennent un " squelette " de coquillage. L'inconvénient, c'est qu'il faut les casser pour en apporter la preuve…