par Roger Lun 3 Nov - 23:57
C'est avant tout un photographe professionnel qui protège bien ses oeuvres.
J'ai consulté un peu les nombreux liens qui parlent de lui.
On peut croire qu'il a aussi été sensible à la misère du monde dans l'exercice de son métier.
Stéphane LehrNé en 1970 à Paris, Stéphane Lehr a découvert le voyage à 18 ans : Il part en Israël et en Egypte pendant un an. De retour en France, il commence un cursus de cours du soir sur l’image, tout d’abord mouvante puis fixe. Après quelques années passées à travailler dans le milieu de l’audio visuel, il finit par se consacrer entièrement à la photographie dont il apprécie la complexité des contraintes, mais aussi la liberté et l’autonomie. En 1992-93, il entre à l’agence CIRIC, spécialisée dans les reportages religieux et sociaux, et entame un travail de fond, qui durera huit ans, sur les multiples formes, courants et tendances du judaïsme, en France et à l’étranger.
Ce panorama n’est pas exhaustif et Stéphane Lehr s’intéresse également au christianisme et à l’Islam, ainsi qu’à des sujets plus sociaux, comme les Sans Domiciles Fixes, les Roms et les Tziganes, la prostitution… Pendant ces années, il travaillera beaucoup avec les groupes Bayard Presse Editions et Malesherbes Editions. En Septembre 2000, il repart en Israël pour photographier des camps de réfugiés et se trouve en première ligne pour couvrir la seconde Intifada qui commence sous ses yeux. C’est une autre carrière qui commence alors pour lui, qui avait toujours eu l’ambition de se consacrer à des sujets d’actualité. Il restera trois mois à Gaza pour couvrir le conflit et par la suite, mènera un travail de fond sur les camps de réfugiés en Jordanie, au Liban (Sabra et Chatila), en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.