Le château du roi René à Tarascon
Quelques mots sur l'église qui se trouve juste à côté du château.
Cette église comprend une partie romane (12ème siècle) et une partie gothique (14ème siècle). Son portail est considéré comme l'un des plus marquants du midi. L'église est devenue un des sanctuaires les plus célèbres de Provence depuis qu'en 1187 eut lieu la découverte des reliques de Sainte Marthe que les Tarasconnais vénéraient depuis déjà longtemps.
Maintes fois remaniée, l'église offre aujourd'hui une silhouette composite. A partir du premier oratoire chrétien, furent successivement édifiés des sanctuaires plus importants. La crypte contient le sarcophage antique (3ème / 4ème siècles) de la sainte.
De l'église romane, consacrée en 1197, il reste aujourd'hui, un magnifique portail malheureusement endommagé pendant la Révolution et un clocheton dominant le lanternon d'une chapelle Renaissance.
L'église gothique, reconstruite sur les murs romans, date de 1330. Le 15ème siècle ajouta le clocher, les arcs boutants et une sacristie. Les chapelles ont été creusées dans les murs des bas côtés du 15ème au 18ème siècle. A l'intérieur, une collection de peintures religieuses des 16ème, 17ème et 18ème siècles, ornent ce lieu saint, et un orgue dont la partie instrumentale date de 1484, classé monument historique, est adossé au mur qui sépare le nartex de la nef principale.
La forteresse que nous voyons aujourd'hui, a été édifiée à partir de 1400 par Louis II d'Anjou. Elle fut transformée en un somptueux palais Renaissance sous l'impulsion de son fils, le Roi René.
Acquis par l'État en 1932, ce château est classé monument historique depuis 1840.
Le château, d'un contraste architectural saisissant, est à la fois forteresse et palais Renaissance.
La forteresse s'affirme par une enceinte qui protège la basse cour, dominée par les hautes murailles austères du logis seigneurial; l'ensemble est couronné de mâchicoulis. Ce sont autant d'éléments de l'architecture militaire qui évoquent des temps troublés.
A l'intérieur de l'enceinte, le château est séparé en deux espaces distincts, le logis seigneurial et la basse cour. La basse cour, où se trouve l'accueil, abritait les communs. Le "trésor" de l'apothicairerie de l'hôpital St Nicolas y est présenté : un ensemble remarquable de faïences du 18ème siècle dans des boiseries de la même époque.
La résidence princière s'organise autour de la cour d'honneur nettement marquée par la Renaissance. Les façades sont rythmées par de larges fenêtres à croisées qui augmentent la luminosité et l'agrément des pièces.
La tourelle d'un escalier à vis, ajourée sur toute sa hauteur, s'élance jusqu'à la terrasse sommitale d'où l'on peut admirer un magnifique panorama. La décoration sculptée de l'église, représentative du gothique flamboyant, révèle ses influences italiennes.
Dans l'aile Ouest, les plafonds à caissons de la salle des festins et du salon du Roi, se couvrent d'un riche décor pictural. Au dernier étage, la salle d'audience est voûtée d'ogives pour soutenir la terrasse. Une série de tapisseries flamandes du 18ème siècle illustrant l'histoire de Scipion l'Africain est exposée dans ces salles.
L'aile Est abrite les appartements de la Reine. Tout témoigne, dans ce château, de la magnificence et du raffinement du prince angevin.
Avant d'entrer dans le chateau, voici une statue de la Tarasque.
Voici ce que nous dit l'encyclopédie Wikipedia sur le sujet.
La légende dit que la Tarasque était la fille de Béhémoth et de la Vipère[réf. nécessaire]. Immonde serpent de mer aux yeux rougis et à l'haleine putride, elle vivait tapie dans une cavité aquatique naturellement creusée sous le château de Tarascon. Elle guettait les voyageurs passant le Rhône pour s'en repaître, semant la terreur dans tout le pays.
Elle est décrite de la façon suivante par Jacques de Voragine dans la Légende dorée qu'il écrivit dans les années 1261 - 1266 :
« Il y avait, à cette époque, sur les rives du Rhône, dans un bois entre Arles et Avignon, un dragon, moitié animal, moitié poisson, plus épais qu'un boeuf, plus long qu'un cheval, avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes, qui était armé de chaque côté de deux boucliers; il se cachait dans le fleuve d'où il ôtait la vie à tous les passants et submergeait les navires. »
Plusieurs versions existent pour expliquer la fin du monstre. Un jour, une jeune fille originaire de Judée, Sainte Marthe, venue évangéliser la Basse-Provence, décida de braver la bête. Avec toute la compassion que lui procurait sa foi chrétienne, elle obtint la soumission de la créature qui se laissa mener en laisse : Sainte Marthe avait ligoté à jamais ce symbole du paganisme. Mais le village avait subi tant de pertes que ses habitants se ruèrent sur le monstre et le tuèrent.
Ou encore, seize jeunes gens auraient défié et tué la Tarasque et seulement huit en seraient sortis vainqueurs et auraient fondé les villes de Tarascon et Beaucaire.
Aprochons nous et entrons dans le château du Roi René.
Quelques mots sur l'église qui se trouve juste à côté du château.
Cette église comprend une partie romane (12ème siècle) et une partie gothique (14ème siècle). Son portail est considéré comme l'un des plus marquants du midi. L'église est devenue un des sanctuaires les plus célèbres de Provence depuis qu'en 1187 eut lieu la découverte des reliques de Sainte Marthe que les Tarasconnais vénéraient depuis déjà longtemps.
Maintes fois remaniée, l'église offre aujourd'hui une silhouette composite. A partir du premier oratoire chrétien, furent successivement édifiés des sanctuaires plus importants. La crypte contient le sarcophage antique (3ème / 4ème siècles) de la sainte.
De l'église romane, consacrée en 1197, il reste aujourd'hui, un magnifique portail malheureusement endommagé pendant la Révolution et un clocheton dominant le lanternon d'une chapelle Renaissance.
L'église gothique, reconstruite sur les murs romans, date de 1330. Le 15ème siècle ajouta le clocher, les arcs boutants et une sacristie. Les chapelles ont été creusées dans les murs des bas côtés du 15ème au 18ème siècle. A l'intérieur, une collection de peintures religieuses des 16ème, 17ème et 18ème siècles, ornent ce lieu saint, et un orgue dont la partie instrumentale date de 1484, classé monument historique, est adossé au mur qui sépare le nartex de la nef principale.
La forteresse que nous voyons aujourd'hui, a été édifiée à partir de 1400 par Louis II d'Anjou. Elle fut transformée en un somptueux palais Renaissance sous l'impulsion de son fils, le Roi René.
Acquis par l'État en 1932, ce château est classé monument historique depuis 1840.
Le château, d'un contraste architectural saisissant, est à la fois forteresse et palais Renaissance.
La forteresse s'affirme par une enceinte qui protège la basse cour, dominée par les hautes murailles austères du logis seigneurial; l'ensemble est couronné de mâchicoulis. Ce sont autant d'éléments de l'architecture militaire qui évoquent des temps troublés.
A l'intérieur de l'enceinte, le château est séparé en deux espaces distincts, le logis seigneurial et la basse cour. La basse cour, où se trouve l'accueil, abritait les communs. Le "trésor" de l'apothicairerie de l'hôpital St Nicolas y est présenté : un ensemble remarquable de faïences du 18ème siècle dans des boiseries de la même époque.
La résidence princière s'organise autour de la cour d'honneur nettement marquée par la Renaissance. Les façades sont rythmées par de larges fenêtres à croisées qui augmentent la luminosité et l'agrément des pièces.
La tourelle d'un escalier à vis, ajourée sur toute sa hauteur, s'élance jusqu'à la terrasse sommitale d'où l'on peut admirer un magnifique panorama. La décoration sculptée de l'église, représentative du gothique flamboyant, révèle ses influences italiennes.
Dans l'aile Ouest, les plafonds à caissons de la salle des festins et du salon du Roi, se couvrent d'un riche décor pictural. Au dernier étage, la salle d'audience est voûtée d'ogives pour soutenir la terrasse. Une série de tapisseries flamandes du 18ème siècle illustrant l'histoire de Scipion l'Africain est exposée dans ces salles.
L'aile Est abrite les appartements de la Reine. Tout témoigne, dans ce château, de la magnificence et du raffinement du prince angevin.
Avant d'entrer dans le chateau, voici une statue de la Tarasque.
Voici ce que nous dit l'encyclopédie Wikipedia sur le sujet.
La légende dit que la Tarasque était la fille de Béhémoth et de la Vipère[réf. nécessaire]. Immonde serpent de mer aux yeux rougis et à l'haleine putride, elle vivait tapie dans une cavité aquatique naturellement creusée sous le château de Tarascon. Elle guettait les voyageurs passant le Rhône pour s'en repaître, semant la terreur dans tout le pays.
Elle est décrite de la façon suivante par Jacques de Voragine dans la Légende dorée qu'il écrivit dans les années 1261 - 1266 :
« Il y avait, à cette époque, sur les rives du Rhône, dans un bois entre Arles et Avignon, un dragon, moitié animal, moitié poisson, plus épais qu'un boeuf, plus long qu'un cheval, avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes, qui était armé de chaque côté de deux boucliers; il se cachait dans le fleuve d'où il ôtait la vie à tous les passants et submergeait les navires. »
Plusieurs versions existent pour expliquer la fin du monstre. Un jour, une jeune fille originaire de Judée, Sainte Marthe, venue évangéliser la Basse-Provence, décida de braver la bête. Avec toute la compassion que lui procurait sa foi chrétienne, elle obtint la soumission de la créature qui se laissa mener en laisse : Sainte Marthe avait ligoté à jamais ce symbole du paganisme. Mais le village avait subi tant de pertes que ses habitants se ruèrent sur le monstre et le tuèrent.
Ou encore, seize jeunes gens auraient défié et tué la Tarasque et seulement huit en seraient sortis vainqueurs et auraient fondé les villes de Tarascon et Beaucaire.
Aprochons nous et entrons dans le château du Roi René.