Colmar, la petite Venise

Dimanche 15 Août 2010.
Après la visite de la Foire aux vins d'Alsace où nous avons consommé un couscous froid dans un restaurant Libanais improvisé, nous avons repris la route en direction de quelque part.
A un moment donné, au passage d'un pont, j'ai cru appercevoir une rivière intéressante; Ni une ni deux, malgré une petite pluie fine, nous nous arrêtons pour voir ce que c'est. Photos de chaque coté du pont.

C'est décidé, on va chercher des chemins pour longer cette rivière dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom. Il me semble bien que c'est la Lauch avec ses canaux.
la Petite Venise est composée des quartiers de la poissonnerie et des tanneurs, tous bordés de jolies maisons très colorées, longés de canaux. Son surnom est évocateur. Certainement, la Petite Venise est le quartier de Colmar le plus chaleureux, le plus romantique aussi. C'est la rivière Lauch qui traverse le quartier sud-est de la ville. La Petite Venise doit son appellation à l'alignement particulier des maisons le long de ce cours d'eau. Nous sommes au coeur du quartier maraîcher de la Krutenau qui rayonne autour de la rue Turenne. La ballade en barque est incontournable !
Pourtant, nous n'avons pas fait cette dépense pourtant modique ( 4 euros par personne ). Anne marie ne voulait pas poser ses fesses sur des planches mouillées. Mais elle a promis que si nous retournions là par beau temps, elle ferait bien volontiers un tour en barque.


Maison intéressante à proximité du pont.
















Nous reprenons la voiture pour tenter d'approcher cette petite venise car là, il n'y a pas de possibilité. Et c'est 500 mètre plus loin que nous avons trouvé.















Il ne pleut pas. c'est déjà ça !

Nous sommes donc en plein dans la petite venise. Il ne fait pas beau mais il ne pleut pas et il ne fait pas froid; Un peu de vent tout de même mais rien de désagréable;
la promenade en Barque est proposée pour 4 euros; Elle dure 30 minutes et s'effectue avec un capitaine guide et moteur électrique. Le parcours n'est pas long. Tout au plus 500 mètres.







Petit train pour visiter la ville ( la vieille ville uniquement )







Anne Marie ne voulant pas se mouiller les fesses , nous ne ferons pas de tour en barque cette fois.























Le quartier de la poissonnerie est une suite de jolies maisons à colombages bordée de canaux. Le quartier a fait l'objet d'une campagne de restauration entre 1978 et 1981.

C'est vraiment sympathique cette visite . Petit train pour visiter la vieille ville, on a aussi. Et aussi les pieds dans l'eau Merci pour toutes ces chouettes photos Roger.

Mais qu'est-ce qui peut bien faire rire notre mouette ?
Bon, je vais essayer de poursuivre le dépot de mes photos.
Vous verez, les maisons au centre historique de Colmar sont belles et parfois magnifiques.

Une partie de la porte est vraie et l'autre en trompe l'oeil.























































Alors que le capitaine de la barque demandait à tous les passagers de se courber au maximum, moi je criais tout fort qu'il ne fallait pas;

Ils sont entrain de rénover ce hall aux légumes. Il servait il n'y a pas si longtemps de parking auto du centre ville. Je m'y suis garé deux fois.















Nous visitons la ville sans idée de suivre un itinéraire plutot qu'un autre. Nous allons là où nos pas nous guident

Je trouve que les particuliers et surtout la ville ont fait de beaux efforts pour rendre ce quartier agréable à regarder.

Admirable ! Ces maisons bleues, roses, avec leur torchis travaillé en forme de pierre, la façade du restau en trompe-l'oeil j'adore et que dire des volets avec des ouvertures en forme de coeur...souvenirs de ma maison d'enfance.

Sûr que moi avec toutes ces magnifiques choses à découvrir, j'aurais oublié de baisser la tête en passant sous le pont!

Merci Roger, ça m'a donné vraiment envie d'un petit voyage dans l'Est. En attendant, j'y retourne, j'ai trouvé une poissonnerie gratuite, dommage, ses heures d'ouverture sont assez irrégulières

photo insolite et excellente.
Merci Anne. C'est toi qui a pris cette photo ?

Non Roger, je l'ai trouvée ici http://fr.vikidia.org/wiki/Mouette

Pas bête, la mouette , mais un peu klepto quand même .

Poursuivons notre visite.
En fait, nous avons évolué dans ce centre historique sans savoir exactement où nous étions; C'était intéressant, ça nous semblait beau, alors nous restions







Les maisons à colombage de cette taille ne se trouvent qu'en ville; Pas à la campagne. Autrefois ils construisaient en hauteur dans les villes.







A un moment donné nous cherchions un passage pour aller au bord de l'eau. Voir un embarcadère

Marcello !, Marcello !























































La porte de cette demeure moyenageuse est ouverte et visiblement accessible au public.
On va aller voir ça de plus près.







C'est sympa ces Poutres. Dans cette grande salle, des artistes, des artisans, des créateurs d'oeuvres d'art.

Fresque murale d'autrefois ( blasons )retrouvée lors de la restauration du batiment.





























La visite est loin d'être terminée.
Nous allons encore découvir de belles batisses.

Cadeau pour Anne-Marie et toi

[dailymotion]
La Dolce Vita: Scène Culte
envoyé par pitchbrioche. - Court métrage, documentaire et bande annonce.[/dailymotion]


J'avais oublié le passage avec le chaton Peux pas m'empêcher d'imaginer moi à la place de l'actrice , portant mon gros Roux sur la tête !!

Là on va se diriger vers des rues où sont des demeures exceptionnelles.

Un des symboles de Colmar, la maison Pfister.
Elle fut construite en 1537 par le chapelier Ludwig Scherer. De type Renaissance, elle a été construite en pierre et en bois, avec une très longue galerie de bois et un oriel d'angle sur deux étages. Les peintures qui décorent les facades représentent les empereurs germaniques du 16ème siècle, les quatre évangélistes, les pères de l'église, des figures allégoriques et des personnages et scènes bibliques.

J'ai vu ce magasin fermé et lorsque j'ai essayé de voir de plus près ce qu'il y avait à l'intérieur comme architecture, j'ai vu une superbe porte à gauche. ( photo suivante ).







Regardez à gauche au dessus de l'armoire louis 25...







La maison Zum Kragen (n°9), accolée à la maison Pfister est connue pour la statue de bois polychrome représentant un personnage barbu en tenue renaissance.























On peut imaginer à quoi pouvaient ressembler les ouvertures de cette batisse avant restructuration. Aujourd'hui personne ne se hasarderait à casser ces si jolies voutes. Je crois même que les achitectes des batiments de france s'y opposeraient.

Et ils auraient raison !

C'est vraiment de toute beauté ce quartier . Je n'ai pas bien compris ce qu'il fallait regarder au dessus de l'armoire ? Louis combien ??

Regardez à gauche au dessus de l'armoire Louis 25...


En fait c'est derrière et au dessus de cette armoire.
Il y a àn superbe porche en grès des Vosges avec armoiries et certainement inscriptions.

Oui, il s'agit bien d'une armoire louis quelque chose. j'ai dit 25 parce que mon père dit toujours ce nombre quand il essaie de donner une date à une armoire;
Peut-être aurait-il voulu qu'il y ait réellement un Louis dans notre Histoire et 25ème du nom.
Mais j'aime cette appellation.

J'ai bien tout compris, merci . Et le porche fait communiquer les 2 maisons que tu nous a montré .C'est vraiment bôôôô.

ce soir je vous poste le reste des photos car j'ai encore des tonnes de reportages. Comme nous visitons tous les weekends, j'ai du pain sur la planche.
Le temps d'avaler le bouillon de 11 heures préparé par ma mouette à moua.

Nous sommes rue des Marchands et il y a là le musée Bartholdi. C'est le monsieur célèbre qui a entre autres choses réalisé la statue de la liberté qui trône aujourd'hui aux states.



le musée Bartholdi conserve la plus considérable des collections d’ébauches, de maquettes, de sculptures mais également de dessins, de photographies et de peintures d’Auguste Bartholdi (Colmar, 2 août 1834 – Paris, 4 octobre 1904), créateur de la "Liberté éclairant le monde" érigée à New York, l’un des représentants majeurs de l’art statuaire du XIXe siècle.

Le 25 juin 1907, Jeanne-Emilie Bartholdi, née Baheux de Puysieux, veuve de l’artiste léguait à la ville de Colmar la demeure ancestrale de la rue des Marchands, vaste hôtel particulier datant du XVIIIe siècle, mais dont les plus anciens témoins remontent à la fin du XVe siècle, à charge pour la ville d’y aménager un musée qui abriterait tous les "meubles, œuvres de sculpture, d’architecture, peintures, gravures, objets d’art, bibliothèques etc…" se trouvant, au décès de la donatrice, dans sa maison, 82 rue d’Assas à Paris, adresse de l’ultime appartement — atelier du sculpteur.

Jeanne Bartholdi décède le 12 octobre 1914; le 18 novembre 1922, l’on inaugurait le nouveau musée. Ouvert au public dès le lendemain, il occupait alors, sur trois niveaux, les ailes nord et ouest de l’immeuble. C’est vraisemblablement l’année 1922, que plusieurs morceaux de sculpture (bustes, maquettes, statues), jadis offerts au musée d’Unterlinden par l’artiste, furent déposés au musée Bartholdi. Une série de photographies heureusement préservées, témoigne des premiers aménagements des salles d’expositions permanentes, qui visaient essentiellement à reconstituer, dans sa maison natale, le cadre de vie parisien et opulent de l’artiste, mais, un souci de muséographie déjà digne d’éloges, la grande salle du rez-de-chaussée, dite "salle des maquettes", avait été dévolue à la présentation soignée des fort nombreuses maquettes de statues et monuments (terres cuites, terres grises et plâtres), soit le précieux fonds d’atelier du statuaire, intact encore. Le désintérêt progressif et largement répandu que manifestaient pour l’art du XIXe siècle en général grand nombre d’intellectuels et la plupart des visiteurs de musées, motiva l’affectation de la "salle des maquettes" aux expositions temporaires de peintres régionaux contemporains, et fut cause de la relégation des œuvres de Bartholdi en diverses réserves, non sans dommages et pertes.

Fermé "provisoirement" quelques années plus tard, l’établissement serait réouvert en 1979. Depuis cette date, rénovations et extension des salles d’expositions permanentes, restauration et acquisition d’œuvres, organisation d’expositions thématiques avec catalogues à l’appui, contribuent à la sauvegarde des collections de même qu’au rayonnement du nom de Bartholdi.

















































Nous n'avons pas pénétré dans le musée en question. Anne marie ne voulait pas être enfermée par cette belle journée; Promis, elle acceptera un autre jour quand il pleuvra.
































Voilà pour le musée. Si vous souhaitez en savoir plus il faudra attendre que nous soyons à Colmar et qu'il pleuve;
Raison pour laquelle je vais ouvrir un sujet spécial sur ce musée car moi ça m'intéresse.





.

Sortis de cette cour intérieure du musée, en face de nous une façade qui devait être très belle autrefois.
























































Et comme à l'habitude, dans une église anne marie brûle quelques cierges pour la famille.















Elle est très belle cette église ou plutot cette cathédrale;








.

Place de la Cathédrale à Colmar, en face de l’Ancien Corps de Garde construit en 1575, on peut admirer la Collégiale Saint-Martin appelée successivement église, puis cathédrale par les colmariens.





Construite sur le site d’une église de l’an mil, le monument religieux était doté d’un vaisseau central flanqué de deux bas-côtés. En 1234, l'église Saint-Martin fut érigée en collégiale, au moment où Colmar devint ville impériale.







Les travaux d’édification gothique débutèrent à cette période et s’achevèrent en 1365, époque où la ville était un centre culturel important. Autour de l’église, renommée cathédrale Saint-Martin, s’établirent les Dominicains - ordre mendiant, et les Franciscains, très actifs dans la vallée du Rhin.








En 1572, la charpente et le couronnement de la tour sud furent détruits par un incendie avant d’être remplacés par l’actuel lanternon à bulbe en 1575. Quant à la tour nord, un cadran solaire sur son mur porte l’inscription Memento Mori (souviens-toi de la mort).

Curiosité patrimoniale où l’histoire le dispute à la fable, le portail Saint-Nicolas évoque la légende de l’évêque alsacien du IVème siècle. Autre caractéristique : la parenté entre les trois vierges qui l’accompagnent et les vierges folles de la cathédrale de Strasbourg.

Renseignements : 03 89 20 68 92



















































.