Dimanche 26 septembre 2010, balade à Benfeld, Selestat, St marie aux mines et j'en passe...

Dimanche 26 septembre 2010,9 heures, nous avons décidé de tourner à gauche en arrivant sur la bretelle d'autoroute .
Ben oui, nous voici en direction du Sud.
Vers Benfeld on nous signale un marché aux puces.
Ni une ni deux, nous voilà sur le parking d'un super marché où il doit y avoir de nombreux stands;
Jugez vous même...



La première chose qui nous interpelle c'est ce bateau de pêche qui n'a rien à faire dans cette zone mais il est là. Bien rénové, bien repeint;

La belle de nuit

et bien entendu les exposants. Surtout des allemands. 8 ou 10 Stands au maximum; Rien de vraiment intéressant et nous ne nopus attardons que le temps d'immortaliser l'évênement.








J'ai bien aimé ces cloches de montagne. Elles étaient lourdes.





































La visite des stands n'ayant pas duré plus d'un quart d'heure, nous sommes repartis vers Selestat où cette fois j'ai pris le chateau d'eau en photo. Monument classé bien entendu à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques;


























A Selestat nous avons déjeuné dans un très bon restaurant chinois. Le repas était escellent, le service très sympa et pour la modique somme de 52 euros; Notre budget du dimanche midi. C'était parfait.
Puis nous avons repris la route en direction de St Dié des Vosges quand nous avons vu une compétition de canoé ( toujours à Selestat ).
Le temps de s'arrêter à nouveau pour prendre quelques clichés; l'ambiance était festive, l'organisation parfaite et les jeunes semblaient beaucoup aimer. Ca faisait plaisir à voir.
Petite pause d'une demie heure à comptempler ces gamins se faire plaisir.

L'endroit est assez sympa. Etonnant parcours en plein centre ville de Selestat. Et Il ne pleuvait pas encore.

J'aime assez cette tour médiévale autour de laquelle se sont construites des maisons.







Reprise de la route, direction de St Dié des Vosges.















Là, deux choix possibles; Soit on passe par le col, soit on emprunte le tunel à 8 euros; 8km, 8 euros;

Tout compte fait, on va faire un tour à Sainte marie aux minesavant de poursuivre vers St Die. peut-être qu'il y a là quelque chose à voir.







Il ne fait pas beau et nous ne trouvons pas la ville très belle























Il y a là un bel hotel particulier. Abandonné mais il suffirait de peu pour lui redonner un cachet.
Nous nous arrêtons pour voir ça de plus près.







































et au bord d'une belle rivière.

Puis un panneau.
Exposition d'oiseaux exotiques;
On y va. Va certainement devoir payer quelque chose pour voir ces volatiles mais sait-on jamais; Il y a peut être des oiseaux intéressants à voir







Y a qu'à suivre les flèches.















L'entrée coute 2 euros par tête de pipe; Ca va, c'est pas cher; Du coup, anne marie ne rechigne pas.












Je ne vais pas commenter les photos. Il y avait des oiseaux avec des noms barbares que je n'ai pas retenu. Mais ils étaient beaux, sages comme des images et les visiteurs étaient silencieux ce qui permettait aux zoziaux de rester calmes.
Prendre des photos à travers les grillages au treilli fin, c'était pas évident; j'ai du éliminer pas mal de photos floues.

Il n'y avait Pas trop de monde au moment où nous y étions mais les gens commençaient à venir
































































celui là il était splendide

Regardez moi ces oiseaux comme ils sont beaux !








les amoureux







et ils se faisaient sans cesse des papouilles...
















































après notre demie heure de visite, nous voilà repartis en direction du tunel de Sainte marie aux mines.







il est à un Km

Après plusieurs années de rénovations importantes, le revoici ouvert au public à un prix défiant toute concurence; 8 euros par voiture. 8km, donc 8 euros.
La principale rénovation a consisté au forage de tunnels parallèles pour l'évacuation des automobilistes en cas d'incendie ou d'accident grave.

















































Vitesse limitée à 70km/h. Des caméras et des radars partout partout partout et partout.

Après la traversée de plusieurs villages, nous voilà à La croix aux mines.
La première mine d'argent visitable et ouverte. malheureusement il pleuvait et anne marie ne voulait pas descendre de la voiture.
Nous n'avons donc pas visité cette mine et je le regrette bien car depuis le temps que je veux en visiter une. Bon, nous avons poursuivi notre route.























Pas mal ce spécimen!

Poursuite de la route en direction de je ne sais ou. Mais comme nous ne savons jamais où nous allons, nous allons quelque part.
















Le col des journaux. Qu'est-ce que c'est que ce truc là?
Bon, on va aller voir. Nous obliquons à gauche pour nous engager sur une petite route à peine entretenue.







On est dans les montagnes, et pas loin de fraize, c'est certain.







Nous arrivons au sommet à un mémorial dédié aux soldats français et américains tombés pendant la grande guerre à cet endroit là. Faut dire que les batailles ne se déroulaient guère en plaine à cette époque; Dès qu'il y avait un mouvement de terrain, il était investi pas les soldats de tout bord. Camouflage oblige.

Je ne connaissais pas cet endroit.
Visiblement il est visité par ces voyoux qui tentent de voler les plaques de bronze pour revendre la matière. Enfin je pense que c'est dans ce but.
L'association a déposé plainte et c'est l'affiche scotchée en bleu que l'on peut appercevoir sur la partie gauche du monument.















puis nous poursuivons sur la route dite Jf. Pellet. Elle s'enfonce dans la foret et semble suivre la ligne de crète. Petite recherche sur internet pour savoir qui est JF Pellet





Jean-François Pelet, né le 29 août 1913 Génolhac dans le Gard, et décédé le 22 octobre 1944 à Moyenmoutier dans les Vosges, est un membre éminent de la résistance vosgienne durant la seconde guerre mondiale.

Carrière
Diplômé de l'Institut national agronomique de Paris (l'Agro) promotion 1932 comme son père Henri (promotion 1900) et son frère André (promotion 1929) il opte pour une carrière aux Eaux et Forêts comme son père qui fut conservateur des Eaux et Forêt dans le Gard et est nommé en décembre 1941 inspecteur adjoint des Eaux et Forêts à Saint-Dié. Il sera nommé inspecteur à titre posthume.

1940
Jean-François Pelet a été mobilisé dans l'infanterie en 1939. En mai 1940 il était aspirant au 3ième bataillon de chasseurs pyrénéens. Il participa à de nombreux combats de multiples patrouilles et fut grièvement blessé. Citation à l'ordre de la division :

«Chef de section courageux, a fait preuve d'une belle conscience professionnelle. Au cours d'une reconnaissance périlleuse effectuée dans la région de Vétrigne, le 18 juin 1940, a été grièvement blessé de plusieurs balles ennemies. Malgré sa perte de sang est rentré au fort à la tête de ses hommes.»
Fait prisonnier, blessé, il est envoyé en captivité en Allemagne, libéré en octobre 1941, il a regagné son poste à Saint-Dié.

Résistance
Dès 1941 Louis François, son chef hiérarchique Inspecteur principal des Eaux et Forêts à Saint-Dié, et Jean-Francois Pelet parvinrent à créer une organisation de résistance, composée exclusivement de préposés forestiers, bien sélectionnés, recrutés dans la Conservation des Vosges. Cette cellule se distingua par la qualité du personnel et l'abondance de l’armement camouflé. En juillet 1943, l’organisation forestière se mis en relation avec les chefs régionaux de la Résistance et notamment avec le Pasteur Rubens Valet (fusillé par la suite); et elle entra alors dans le cadre général de la Résistance vosgienne.

Il y a fait de très nombreuses missions et liaisons. En particulier Il organise en compagnie de son chef et de Jean Boutin des chantiers forestiers afin de soustraire un certain nombre de jeunes au service du travail obligatoire en Allemagne. Ces mêmes jeunes rejoindront bien souvent la Résistance. Parmi ces chantiers figure la route forestière qui porte son nom qui relie le col de Mandray au col du Bonhomme par la ligne des crêtes.

Le 2 septembre 1944 il reçoit le commandement d'un groupe de FFI. Le 17 octobre 1944 la Gestapo avait arrêté son chef, Mr François, un garde général et un brigadier. Il fut pris à son tour le 18 octobre1944.

Ces hommes furent détenus et torturés par la Gestapo, les SS et la milice à l'école du Vivier à Etival.

Le 22 octobre 1944, il est exécuté avec douze autres patriotes français et un parachutiste anglais après avoir été torturé à l'école du Vivier à Etival dans la vallée de Ravines proche de Saint-Prayel écart au nord de Moyenmoutier.

Ces douze patriotes et le parachutiste anglais sont :

Louis François, conservateur des Eaux et Forêts à Saint-Dié
Paul Caël, exploitant forestier à Saint-Remy
Paul Duprey, adjudant-chef à La Salle
René Folcher, garde forestier à La Bourgonce
Alfred Gaxotte, instituteur à La Bourgonce
Paul Gérard, brigadier des Eaux et Forêts à Saint-Benoît-la-Chipotte
Silly Grenwley, lieutenant parachutiste anglais
Georges Hanus, garagiste à Étival
Louis Kopf, chef de district à Saint-Benoît-la-Chipotte
Jean Marcelli, garde forestier à Saint-Benoît-la-Chipotte
Camille Marotel, garde forestier à Saint-Benoît-la-Chipotte
Maurice Millotte, brigadier des Eaux et Forêts à La Salle
Hugues Perrin, ingénieur ECP à Nancy
Les deux premiers suppliciés furent retrouvés enterrés près de la scierie de commune proche du ruisseau des Devis. Les autres furent massacrés dans la scierie de Barodet qui fut incendiée après les faits. Leurs restes mélangés furent inhumés au cimetière de Moyenmoutier. Un monument inauguré en ces lieux le 27 octobre 1946 perpétue le souvenir de ces victimes.














Longue route forestière qui ne mène nulle part
























Nous faisons demi tour pour rejoindre la ville la plus proche;
C'est St Die des Vosges;
Et là, la première idée d'Anne marie est de prendre un café;
Ni une ni deux, nous voilà à la recherche d'un saloon

Petite boulangerie très fréquentée au bord d'un rond point à deux pas de la place de la cathédrale de St Die des Vosges.
Les clients défilent sans arrêt et la seule serveuse dispo a bien du mal à satisfaire tt le monde; Qu'importe, nous sommes patients;
Le cadre n'est pas tout neuf et limite poussiéreux mais dans l'ensemble c'est pas désagréable.
Tarte aux pommes maison, café rallongé























Nos estomacs réconfortés, nous décidons de marcher un peu; Petit tour d'horizon au sortir de la boulangerie;





















Nous sommes à St Die des Vosges; Je le rappelle!






























Je crois qu'on va s'ennuyer.
Nous décidons d'aller visiter la cathédrale

Enfin un rayon de soleil!












Nous esayons d'entrer dans la cathédrale et il nous est répondu qu'elle vient tout juste de fermer ses portes.
C'est bien notre veine !






Nous reprenons la route.







En direction de Selestat.

Nous sommes au sommet du col de St Die des vosges







Heureu de vois que cet hôtel restaurant, longtemps à l'abandon a été repris.







On change de département







et de région