Le 8 juillet 2007 je me suis un peu écarté de Strasbourg et juste à coté se trouvait l'abbatiale d'Ebersmunster. Je ne l'avais jamais visité. Je peux vous dire qu'elle est splendide. Il n'y avait pas trop de visiteur ce dimanche là.
Toutes les photos ont été prises par moi.
C'est un monument qu’on doit absolument faire figurer sur son itinéraire alsacien !
L’art baroque n’est pas ce que la France aura cultivé avec le plus d’ardeur.
Œuvre majeure de l’Autrichien Peter Thumb, l’abbatiale date pour l’essentiel du 18ème siècle. Le choeur de la fin du 17ème siècle a cependant été conservé. Il complétait à cette époque un vaisseau médiéval sur les caractéristiques duquel on ne sait presque rien. Thumb a commencé par remplacer la façade occidentale ancienne par un élégant dispositif à deux tours symétriques, reliées par un frontispice à balustrade au milieu duquel se remarque la statue en pied de Saint-Maurice, vêtu en légionnaire romain, le sanctuaire étant placé sous son invocation. Ce fronton surmonte un vestibule à trois arcades précédant l’entrée principale dont la porte en bois sculpté donne d’emblée une bonne idée de la préciosité décorative qui attend le visiteur une fois franchi le seuil.
A l’intérieur, c’est l’éblouissement. Triomphe de la légèreté, de l’espace, de la lumière. Illusion de la perspective longitudinale, allongée par la disposition resserrée des autels latéraux.
Au fond du choeur, un bel autel avec son formidable baldaquin en forme de couronne royale.
L’une des curiosités les plus extraordinaires en matière de sculpture sur bois apparaît à gauche lorsqu’on regarde vers le choeur. Un superbe Samson à l’épaisse et sinueuse chevelure enjambe un lion à crinière abondante : il paraît supporter le poids d’une belle chaire en bois marqueté. Qu’on ne s’y trompe pas : son geste est feint, il y a du vide entre ses mains et le bas de la chaire !
Toutes les photos ont été prises par moi.
C'est un monument qu’on doit absolument faire figurer sur son itinéraire alsacien !
L’art baroque n’est pas ce que la France aura cultivé avec le plus d’ardeur.
Œuvre majeure de l’Autrichien Peter Thumb, l’abbatiale date pour l’essentiel du 18ème siècle. Le choeur de la fin du 17ème siècle a cependant été conservé. Il complétait à cette époque un vaisseau médiéval sur les caractéristiques duquel on ne sait presque rien. Thumb a commencé par remplacer la façade occidentale ancienne par un élégant dispositif à deux tours symétriques, reliées par un frontispice à balustrade au milieu duquel se remarque la statue en pied de Saint-Maurice, vêtu en légionnaire romain, le sanctuaire étant placé sous son invocation. Ce fronton surmonte un vestibule à trois arcades précédant l’entrée principale dont la porte en bois sculpté donne d’emblée une bonne idée de la préciosité décorative qui attend le visiteur une fois franchi le seuil.
A l’intérieur, c’est l’éblouissement. Triomphe de la légèreté, de l’espace, de la lumière. Illusion de la perspective longitudinale, allongée par la disposition resserrée des autels latéraux.
Au fond du choeur, un bel autel avec son formidable baldaquin en forme de couronne royale.
L’une des curiosités les plus extraordinaires en matière de sculpture sur bois apparaît à gauche lorsqu’on regarde vers le choeur. Un superbe Samson à l’épaisse et sinueuse chevelure enjambe un lion à crinière abondante : il paraît supporter le poids d’une belle chaire en bois marqueté. Qu’on ne s’y trompe pas : son geste est feint, il y a du vide entre ses mains et le bas de la chaire !
Dernière édition par Roger le Sam 28 Juin - 15:45, édité 4 fois