par Jany Mer 29 Oct - 18:23Pour le moment, la crise financière ne semble pas affecter les mégaprojets des groupes émiratis en Tunisie
Malgré la crise financière
Pour le moment, la crise financière ne semble pas affecter les mégaprojets des groupes émiratis en Tunisie
La crise financière n'aura pas d'impact sur la réalisation de mégaprojets immobiliers et touristiques lancés par les groupes émiratis en Tunisie, a assuré le Premier ministre tunisien Mohammed Ghannouchi. « Ces projets se poursuivront selon le calendrier prévu et verraient même une accélération de leur rythme de réalisation », a-t-il déclaré lors d'un débat sur l'économie.
Des dizaines de milliards de dollars ont été avancés pour la réalisation de ces projets. « Le gouvernement s'est engagé à mettre en place l'infrastructure de relais aux villes et complexes en chantier et les fonds ont été inscrits au budget de l'État pour l'exercice 2009 », a-t-il ajouté.
D'importants projets immobiliers, touristiques et de services ont été initiés par des groupes émiratis, dont le plus monumental prévoit la construction d'une ville sur un millier d'hectares sur les bords du lac Sud de Tunis pour un coût annoncé de 25 milliards de dollars. Son promoteur Sama Dubaï, filiale de Dubaï Holding, a assuré que les étrangers auraient droit à la propriété sans autorisations préalables.
Mohammed Ghannouchi a confirmé que l'acquisition de propriété par des étrangers serait simplifiée et pourrait « se faire par Internet ». « Quelques réglementations seront maintenues », a-t-il ajouté cependant, sans fournir davantage de détails.
Le Premier ministre a en outre indiqué que le marché financier tunisien était épargné par la crise financière mondiale et exclu toute nationalisation de banques. « Les fondamentaux de la Tunisie sont bons et les banques tunisiennes appliquent des règles strictes », a-t-il dit, évoquant des réformes salutaires du système bancaire et financier. Les créances douteuses ne représentaient en juin que 16% des engagements contre 33% en 1994, a-t-il assuré. Selon lui, le marché boursier est préservé, les participations étrangères se limitant à 25% de la capitalisation, qui ne représente que le cinquième du Produit intérieur brut (PIB).
Mohammed Ghannouchi a néanmoins exprimé des craintes pour l'économie en cas de récession mondiale et annoncé un objectif de croissance entre 5,5 et 6,5%. (AFP)
Malgré la crise financière
Pour le moment, la crise financière ne semble pas affecter les mégaprojets des groupes émiratis en Tunisie
La crise financière n'aura pas d'impact sur la réalisation de mégaprojets immobiliers et touristiques lancés par les groupes émiratis en Tunisie, a assuré le Premier ministre tunisien Mohammed Ghannouchi. « Ces projets se poursuivront selon le calendrier prévu et verraient même une accélération de leur rythme de réalisation », a-t-il déclaré lors d'un débat sur l'économie.
Des dizaines de milliards de dollars ont été avancés pour la réalisation de ces projets. « Le gouvernement s'est engagé à mettre en place l'infrastructure de relais aux villes et complexes en chantier et les fonds ont été inscrits au budget de l'État pour l'exercice 2009 », a-t-il ajouté.
D'importants projets immobiliers, touristiques et de services ont été initiés par des groupes émiratis, dont le plus monumental prévoit la construction d'une ville sur un millier d'hectares sur les bords du lac Sud de Tunis pour un coût annoncé de 25 milliards de dollars. Son promoteur Sama Dubaï, filiale de Dubaï Holding, a assuré que les étrangers auraient droit à la propriété sans autorisations préalables.
Mohammed Ghannouchi a confirmé que l'acquisition de propriété par des étrangers serait simplifiée et pourrait « se faire par Internet ». « Quelques réglementations seront maintenues », a-t-il ajouté cependant, sans fournir davantage de détails.
Le Premier ministre a en outre indiqué que le marché financier tunisien était épargné par la crise financière mondiale et exclu toute nationalisation de banques. « Les fondamentaux de la Tunisie sont bons et les banques tunisiennes appliquent des règles strictes », a-t-il dit, évoquant des réformes salutaires du système bancaire et financier. Les créances douteuses ne représentaient en juin que 16% des engagements contre 33% en 1994, a-t-il assuré. Selon lui, le marché boursier est préservé, les participations étrangères se limitant à 25% de la capitalisation, qui ne représente que le cinquième du Produit intérieur brut (PIB).
Mohammed Ghannouchi a néanmoins exprimé des craintes pour l'économie en cas de récession mondiale et annoncé un objectif de croissance entre 5,5 et 6,5%. (AFP)
