Découverte du Vietnam à travers des passionnés

Les tontons blogueurs


"A l'internaute égaré
Ami, ce que tu trouveras sur ce blogue ne reflète que l'état de confusion mentale de ses contributeurs.
Nul désir de nuire, de violenter ton âme pure et virginale, ni d'attenter à la morale et aux bonnes moeurs.
Il ne s'agit que de faire découvrir un pays qui est un peu le nôtre : le Viêtnam.
Non point la guerre, ni la gastronomie mais toutes les petites choses qui rendent notre existence si passionnante..."

http://tomcang.wordpress.com/de-quoi-quon-cause/

Autrefois ils flinguaient en France,aujourd'hui ils bloguent au Vietnam et restent politiquement corrects!

Rien que ce sujet sur le vietnam prend une bonne heure au lecteur . Entre les liens offerts et la lecture des interventions des membres..
C'est tout simplement passionnant. C'est bien Christine de pousser Béa. On se délecte à regarder ses blogs mais en parler un peu ici ne peut pas lui nuire et encore moins au forum. Si les battements de notre coeur sont naturels et spontanés, la façon dont ils sont dirigés conditionne fortement leur échec ou leur réussite. Ces blogs qu'elle affiche ici et là sont de véritables bijoux qui nous font vibrer.

Aimer est facile, savoir aimer est difficile", comme le dit très judicieusement le philosophe vietnamien Van Minh.
Nous on t'aime, béa, tout simplement. !

Un très joli site en mots ,images et musiques primé par le dragon d'or


http://perso.limsi.fr/dang/webvn/france.php

Il y a Alain aussi qui est entrain de parcourir le forum. Je parle de Alain de Chine et qui n'ose peut-être pas se connecter.
Viens te connecter, Alain, tu es le bienvenue. Ici il n'y a que des gens de coeur et sympas...

Ce livre que je n'ai pas encore lu m'attend chez ma belle-mère mais j'avais trouvé cette légende vietnamienne si belle....plus qu'une légende....une leçon de vie et d'espoir pour vaincre toutes les dfficultés quelque soit leur nature!!!



"Un pont d'oiseaux" de Antoine Audouard

Une légende vietnamienne raconte que l'étoile du soir et l'étoile du matin sont amoureuses mais ne peuvent jamais se rencontrer. Deux fois par an, les corbeaux font un pont par-dessus la Voie lactée et leur permettent de se réunir.

En 1945, Pierre Garnier s'engage pour aller combattre en Indochine. Il y devient le correspondant du journal des troupes françaises en Extrême-Orient. Alors qu'il éprouve une même répulsion pour le colonialisme français et pour le communisme viêt-minh, les hasards de liaisons amoureuses violentes et sans espoir et ceux de la guerre le mèneront d'un bout à l'autre du pays, jusqu'à la défaite. La vie de Pierre est reconstituée par son fils André, le narrateur, qui l'a très peu connu. Au Vietnam, André arpente les rues et convoque des fantômes pour recomposer l'histoire d'une génération humiliée par la défaite de juin 1940, qui rejoignit l'Indochine à la Libération afin d'y rétablir une " certaine idée de la France ", et dont l'espoir se perdit quelque part entre Diên Biên Phu et les Aurès. Le voyage d'André à la recherche de ce père qu'il découvre trop tard nous entraîne au contact d'un univers colonial fascinant et hostile, peuplé de personnages de roman nommés Leclerc et Hô Chi Minh, d'Argenlieu et Giap, mais aussi dans la sensualité d'histoires d'amours impossibles, le mystère de secrets qui séparent les êtres et les pays - à moins qu'un pont d'oiseaux ne traverse le ciel.

Antoine Audouard est né en 1956. Il est l'auteur de plusieurs romans, dont Adieu, mon unique et La peau à l'envers.

Morceau choisi
Avant de partir au Vietnam,j'avais lu un petit volume de contes et légendes. L'une d'elles racontait l'histoire de deux étoiles, le Bouvier et la Tisserande, l'étoile du soir et celle du matin, qui ne parvenaient jamais à se croiser alors qu'elles étaient amoureuses. Deux fois par an, un pont de corbeaux s'établissait par-dessus le fleuve d'argent de la Voie lactée pour leur permettre de se toucher : c'est ainsi que je sentais ce lien avec ceux qui avaient été avant moi et ceux qui me suivaient : impossible et nécessaire, les yeux tendus vers le ciel, dans l'attente des corbeaux. L'histoire, sous une forme ou sous une autre, figurait dans beaucoup de contes et de poèmes vietnamiens, et à la voir ainsi se répéter de siècle en siècle, on ne pouvait que se sentir proche d'un peuple qui exaltait la tristesse éternelle de rendez-vous ne se produisant qu'en rêve et dont pourtant la nécessité ne cesse jamais de nous poursuivre. Ainsi passèrent tous les personnages de mon histoire et moi-même au milieu d'eux, corbeau solitaire tâchant d'en faire tout un pont.

- chapitre : III - 4 - page : 366 - éditeur : Gallimard -

Béa!

moi aussi je vais zo dodo
bonne nuit à toutes et à tous.