Au préalable, je tiens à vous dire que les photos n'ont pas été tirées avec un APN, mais avec un réflex argentique. Pour pouvoir les mettre ici, j'ai du les numériser à l'aide d'un scanner à partir de tirages 10x15.
La qualité s'en ressent, merci de votre indulgence.
Avec un couple d'amis, nous avons décidé de visiter la Corse.
Une chance, j'ai un ami corse qui m'a gentiment prêté un appartement à Sartène. Nous rayonnerons depuis cette ville du sud de l'ile.
Pour vous aider à vous repérer, voici une carte de la Corse.
Le départ se fera de Nice par le NGV (navire à grande vitesse) avec comme port d'arrivée Ajaccio.
La plage d'Ajaccio, près du port.
Sur le chemin pour aller vers Sartène, nous passons par Propriano, dont voici le golfe vue du bord de la route.
Et la plage
Enfin nous arrivons à Sartène. C'est une petite ville à flanc de colline.
Sartène est, par sa superficie, au dixième rang des communes de France métropolitaine.
Elle est située au sud-ouest de la Corse à quelques kilomètres de Propriano. Donc non proche du littoral mais dans les montagnes. Par ses abords, Sartène semble être un prolongement de la montagne.
Malgré son aspect de vieille ville, Sartène n’est pas si âgée que ça. C’est en 1550 que les Génois l’édifièrent sur un promontoire rocheux difficile d’accès afin de garantir la sécurité des habitants.
C’est le Turc Dragut qui, à la suite de ses assauts, « incita » les Génois à construire une cité fortifiée où pourraient se réunir tous les habitants des hameaux environnants. Malheureusement, les fortifications ne suffirent pas pour arrêter Hassan Veneziano, roi d’Alger, qui en 1583 prit la ville et emmena 400 Sartenais en esclavage et en tua plus d’un[1].
Sartène fut autrefois, de toutes les agglomérations corses, la plus rétrograde.
Les relations sociales dans l'île n'ont jamais présenté les inégalités constatées en Sicile ou même en Sardaigne. La nature montagneuse ne permettait guère les propriétés latifundiaires et les grandes fortunes agricoles. Pourtant, à Sartène, les rapports sociaux gardèrent longtemps leur aspect inégalitaire du XVIIIe siècle. On s'adressait aux « sgio » la casquette à la main et le regard baissé.