Sénégal, Mbour, journée du 27 décembre 2008

Sur la droite, c'est la partie qui donne sur la mer; Elle est à 4km à vol d'oiseau; A cet endroit là en tout cas;
Là nous avons dépassé Nianing et nous roulons vers Mbodienne;
Un endroit magique et certainement le plus beau de la région. Je m'y suis arrêté un autre jour et je posterai les photos; J'y ai acheté un terrain il y a quelques années et je n'ai pas encore construit la dessus.
La route qui m$êne à Joal et fadiouth est bonne; pas large mais bonne.
Il faut savoir aussi qu'au sénégal, on ne respecte pas le code de la route. On applique le code de ma route; C'est pas pareil.
Le champ cultivé qu'on distingue n'est pas un champ de maïs. C'est du sorgo ou du mil. Le plan ressemble étrangement à celui du maïs.







Voilà, on le voit mieux; C'est du mil.







Il a déjà été récolté.
les agriculteurs attendent que le pied sèche pour le couper et vendre la paille là où ils fument le poisson.
Poisson fumé destiné aux plats sénégalais mais aussi à la brousse qui manque cruellement de protéines;







C'est tout droit.







L'entrée d'un village; Les villages de brousse sont toujours entourés de tresses de roseau ou de branches d'épineux. C'est une forme de cloture; les épineux les protègent des animaux, nombreux malgré la chaleur. Il n'y a plus de lions; Ils sont plus vers Tambacounda.







La calèche est le moyen de transport le plus utilisé en brousse. C'est aussi celui qui ne coûte rien si ce n'est la paille et le mil pour le cheval.







Là on arrive à Mbodienne. C'est un village où il y a beaucoup de catholiques mais aussi des musulmans; il y a une église construite par le père Bouteiller, une mosquée, un couvent avec des soeurs qui s'activent beaucoup pour les pauvres et les villageois; Elles dispensent les soins, l'éducation, le commerce et aussi l'enseignement général.







L'arbre est un fromager; Derrière cet arbre, un mur et une croix; C'est le cimetière catholique de Mbodienne.







Ces herbes sèches vont bientot disparaître, les troupeaux de chèvre, de mouton et de vaches s'en occuperont de plus en plus.






ce ne sont pas de palmiers que vous voyez là. mais des rôniers. Le bois du rônier est imputrescible.















Nous sommes entrain de longer une réserve naturelle comme il en existe beaucoup au sénégal.







Voilà, nous rentrons à Joal, la ville natale de l'ancien président léopold Sédar Senghor. Nous ne visiterons pas sa maison natale, il n'y a malheureusement rien à voir; des murs sales et pas un meuble. Le gardien est un ivrogne.















Vous avez déjà pu le constater, les moutons, les chèvres, les chiens errants sont libres et circulent dans la ville sans que cela ne gêne quiconque.

Une question Roger au vu de toutes les photos, le Senegal a t 'il de l'eau en suffisance ou y a t 'il probleme a ce niveau car tout a l'air tellement sec pour les cultures????

Le Sénégal vit au rythme des saisons;
Du 14 juillet ( date de la première pluie ) au 30 octobre, c'est la saison des pluies, ou hivernage comme disent les sénégalais;
Il pleut, le Sénégal est vert et tout pousse.
Puis en novembre commence une longue saison sèche où il ne pleut pas, il ne pleut plus. Les fruits murissent, les récoltes se font et voila.

De l'eau, il y en a en sous sol. Les châteaux d'eau la puisent profond et elle est bonne à boire; Ils ne l'utilisent que pour boire; Personne n'aurait l'idée d'arroser les plantations mis à part les européens qui ont de l'argent pour se payer le luxe d'arroser avec de l'eau chère;

mais le Sénégal ne manque pas d'eau.

Cependant,
Certains ont compris qu'il fallait retenir l'eau de pluie dans des endroits le permettant; créer des barrages, des retenues d'eau. cela, certains l'ont fait et ont de l'eau pour leurs cultures 10 mois sur 12 ce qui est suffisant pour leur permettre de faire deux à trois récoltes de melons, de pastèques et autres légumes comme les salades concombres et j'en passe. Ca je l'ai photographié un jour pendant mon séjour; je vous le montrerai plus tard.

Merci Roger, ils vivent au rytme de la nature avec bon sens..

Oui Béa, mais ils ne peuvent pas non plus faire autrement. Quoi que.....


Reprenons notre route, nous arrivons bientôt à Fadiouth.
Anne marie voulait prendre là quelque chose, en photo. Dites moi quoi !







Je crois avoir compris. Elle trouve les lampadaires à son goût.







Nous sommes à Joal, je le rappelle.







Tiens, encore un lampadaire.







Cette calèche transporte des petits poissons.







Encore un lampadaire. Je crois que c'est ça. Elle adorait prendre en photo les lampadaires.


















Nous nous rapprochons de la mer.

Cà a l'air drolement éclairé le Sénégal.....

Oui Béa.
Prochainement je te montrerai le thermomètre. Je l'avais photographié ce jour là. Il faisait 47 degrés à l'ombre. Je n'avais jamais vu ça. Il y fait donc chaud parfois et c'est très éclairé.

pas de probleme.....comme a dit Roger....Anne marie les a tous photographiés donc ils sont tous repertoriés

Ouais Guy, trouves nous ça sur google heart !
doit bien y avoir quelques pylones la dessus, non ?


Allez, je vous en met encore une série, la dernière avant la sortie en barque pour atteindre le cimetière des coquillages.

Mettons l'inspecteur Guytrouv'tout sur l'affaire Roger, elle sera rondement menée!!!

ah Flute, j'avais pas pensé à ça. !
Tu as raison guytou, pas la peine de nous faire goûter aux ronds.

Allez, je suis en forme, je vous en met encore une série. La dernière car après faut que je commente toutes les photos, et ce soir il se fait tard;

Je crois que anne marie a une baisse de forme. Elle ne repère plus les poteaux.







Voilà, nous sommes arrivés.















Lui c'estmbaye. Il va être notre gardien. le gardien de la voiture. Il est arrivé le premier et moi je ne choisis pas. Il est là, c'est lui qui est embauché.







Petit tour d'horizon et négociation. Pas de négociation. 3000frs CFA par personne pour la barque et 3000 de plus pour le guide.
Je décide de me passer de guide puisque je connais l'endroit et que le piroguier fera office de guide.







Anne marie continue à prendre les photos pendant que je traite avec le syndicat des piroguiers.
























l'affaire est entendue et on nous désigne Cissé comme piroguier;
Cissé est un agriculteur qui, en dehors des récoltes arrondi ses fins de mois en devenant piroguier pour les touristes.








Les femmes et les enfants d'abord. C'est pas ça la règle ?
Cette pirogue est taillée dans un tronc en thèque. la pirogue coûte environs 800 000 frs CFA soit environs 1300 euros.
Anne marie n'est pas vraiment à l'aise. Ca bouge et elle ne sait pas nager. Oui, l'infirmière qui ne sait pas nager.







Voilà, nous sommes à marée haute encore pour une heure, alors cissé peut naviguer encore où il veut. Au retour ce sera plus pareil.




A demain les enfants, je vais me coucher. demain vous découvrirez enfin cette ile, ce cimetière des coquillages.

Cissé ne perd pas l'équilibre. Il nous raconte sa vie, nous parle de son pays et du cimetière des coquillages.
















pas évident de rester debout dans ce bout de bois creusé; Je me demande ce que fait Cissé
Anne marie crie parce que fais tanguer la barque.

Eh ben dis donc....faut pas trop avoir la bougeotte sur ce genre d'embarcation sinon c'est le plouf plouf assuré!!!

Non Béa, elles sont malgré tout assez stables;
Ce n'était pas très profond. 2 mètres en moyenne.
Nous étions bien ce jour là, nous avions le top des piroguiers; Cissé...





Au départ nous avons longé les palétuviers; Pour ça, nous avons été gâtés; Les huitres sauvages étaient visibles, le calme, une douce chaleur, un guide attentionné nous montrant ce qu'il ne fallait pas louper.






















Vous voyez les hérons cendrés ?







les palétuviers de fadiouth. Derrière Anne marie, un envol de héron.















Il y a beaucoup d'huitres sauvages; Elles sont délicieuses et on reviendra en chercher pour la soirée du nouvel an.














Le cimetière des coquillages est à gauche mais cissé a décidé de nous faire voir d'abord le grenier à mil du village.







Voilà,
les greniers à mil d'autrefois sont là, juste à gauche;








on s'en rapproche.
C'est là qu'il n'y a pas si longtemps encore, les paysans stockaient leurs récoltes; Dans des greniers sur pilotis. Cela permettait de protéger la récolte des rongeurs;
Aujourd'hui ils sont conservés comme patrimoine local.

merci Guy pour les nouvelles de Nadette...nous pensons bien à elle

J'ai eu effectivement un mail de Nadette et lui ai répondu.
Je sais qu'elle devait repasser sur le billard;

des oiseaux sur les palétuviers.







derrière nous, le cimetière des coquillage. Celuilà même que nous verrons après les greniers à mil.







Pour l'instant tout va bien. le titanic n'a pas rencontré d'iceberg

Le voilà ce grenier à mil. Je n'en ai pris qu'une photo. Etonnant mais c'est comme ça.
Comme je l'ai dit, ils ne sont plus utilisés depuis quelques années mais gageons qu'ils les entretiennent parce que c'est quand même leur gagne pain.
En brousse, loin de la mer, il y en a aussi. Les récoltes sont protégées des rongeurs de la même façon.






Les petits vendeurs nous invitent à acheter et donc à visiter leurs étales.
Vous verrez, les noms qu'ils donnent à leurs petits magasins sont intéresants.







là on est chez LIDL















J'ai testé les prix pour vous; Même à 50% c'est encore cher.
Ce jour là on a préféré leur donner la pièce et repartir sans rien. Trop cher et pas moyen de s'entendre. .















































Tout est travaillé à la main, ici, par des ouvriers dans la commune. Eux ne sont que les vendeurs.
























Et voila la dernière; Ils aimaient que je prenne leurs marchandises en photo. J'avais di que je les placerai sur un forum de voyage, vu de la terre entière.








Voilà, Cissé sonne le rassemblement et on le suit. Cette fois on va au cimetière des coquillages.







d'autres touristes ont pris la relève.

Il n'avait pas peur de nous.
Etonnant !
















Voilà, on repasse sous ce ponton et on va débarquer à droite.















Fadiouth est l´ile aux coquillages. On y va depuis le village de Joal, sur la cote du Sénégal au sud de Dakar. C´est une ile plate, qui est littéralement recouverte de coquillages. Il y en a donc logiquement partout sur les chemins du cimetière. Le cimetière est un peu en retrait du village, sur un petit monticule. Les chemins sont couverts de coquillages, qui se brisent quand on marche dessus. Les pécheurs en versent quelques seaux régulièrement, pour que cela ne se transforme pas en sable.

On passe quelque temps déjà à regarder les tombes, les noms témoins de l´évangélisation et la colonisation de la région, Nicolas Diouf, Marie Dieye, alors que le Sénégal est musulman à plus de 90%, ici on est catholiques. Les tombes portent une croix blanche avec le nom du mort enterré.

Le cimetière abrite surtout des marins, morts en mer. Il est relié au village par un pont de bois, différent de celui qui relie l´ile de Fadiouth à la terre ferme, et mesure 700m de long, mais est assez bas, car les marées ne sont pas importantes. Quand la mer se retire, on voir la mangrove, et des huitres qui poussent sur les racines des arbres.







C'est une montagne de coquillages ammoncelés depuis la nuit des temps.
Les hommes en ont fait un cimetière pour eux.
















Pour ce soir ce sera tout. Je poursuivrai demain avec de belles photos prises sur le lieu.

Comme je l'ai dit, Fadiouth que nous visiterons plus tard est reliée par deux ponts en bois de 800 mètres de long balayés à chaque marée par un vent revigorant. Le dernier pont inauguré en 2005 va vers le quartier de Dioum. La naissance de l’île d’après les vieilles histoires des anciens du village aurait pour origine les déchets de coquillages accumulés par les villageois. En effet, les femmes pêchent des coquillages qu’elles font ensuite sécher. Aujourd’hui encore cette pêche existe et les coquilles sont conservées pour être mises dans les rues. On le vrra plus tard car nous allons manger à Fadiouth et nous allons visiter le village et l'église. . Le résultat est une île constituée de couches de coquillages plusieurs fois centenaires. Le sol d’un blanc éclatant craque à chaque pas.

Le cimetière où nous sommes actuellement et où on commence la visite est une deuxième île reliée à Fadiouth par un second pont que l'on empruntera tout à l'heure. C’est également une colline faite de coquillages. L'immense calvaire situé au sommet de ce cimetière est un excellent point de vue pour admirer les grenier à mil d'où l'on vient, le village de Fadiouth et ses deux magnifiques pont en bois. Les tombes sont à 99% catholiques mais quelques fadiouthiens musulmans sont enterrés à l'écart au fond de l'île. Les deux communautés se respectent sans ombre. L'endroit qu'on pourrait croire un peu morbide est cependant très pittoresque. Les vieux du village se font toujours ensevelir avec une bouteille d'alcool que l'on dépose sous la croix. N'hésitez pas à vous balader là, ce ne sera pas mal perçu.


Tindine, C’est l’île sacrée de Fadiouth. Abandonnée aux hyènes, singes, tortues etc... cette île est devenue une espèce de refuge pour les animaux puisque, sacrée, elle ne peut être visitée que par les sorciers venus faire des libations. Néanmoins, en tant que touristes, vous pouvez y aller, mais personne (ou presque) ne vous y emmènera. J’y suis personnellement allé une fois: à marée basse il n’y a qu’à traverser un bras de mer de 30 mètres et ce n’est absolument pas dangereux. Mais on peut y aller aussi en pirogue. Mais attention, ne comptez pas y dormir, je vous le déconseille formellement. L’île, complètement inhabitée, est infestée de hyènes qui n’hésiteront pas à vous attaquer la nuit venue.

Cissé nous a expliqué que ce cimetière est catholique mais que les musulmans ont aussi un carré plus au fond. On le verra après. les deux communautés cohabitent ensemble en bonne intelligence. ils ne forment qu'une famille.
Les trous sont creusés dans les coquillages mais ne sont pas profond. Environs 40cm. Etonnant mais c'est comme ça.







un bébé







et ces tombes sont disséminées sur une montagne de coquillages de 7 mètres de haut environs.







en haut, la croix et à gauche de celle ci, une tombe d'un père Alsacien. Oui, un gars de ma région. On verra cela plus tard.







Là on se rapproche du carré des musulmans. Vous verrez, les tombes ne sont pas pareil.



dans un instant, je vais faire une découverte assez intéressante.