Bitche en moselle.

Petite escapade dominicale à Bitche




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Petit boulversement dans le programme.
J'ai été appelé au boulot dans une résidence vers 7h00 et je n'en suis parti qu'à 10 heures. Le voyage vers Trèves était largement compromis.
Qu'importe, nous avons pris quand même la route à 10h30 en direction du Nord sans trop savoir où nous allions; Comme d'hab !.


Nous voilà sur l'autoroute en direction de Haguenau.
les photos c'est pour demain, je suis épuisé.

Après 10 minutes d'autoroute, arrivée à Haguenau.
On est là à la gare;















La route de Bitche, ville que nous devons traverser se trouve un peu plus loin sur la gauche. Il faut prendre la direction de Landau ( en Allemagne ).































La route qui traverse la forêt de Haguenau est splendide.

Bisous à toutes, je vais au dodo.
il se fait tard et la fatigue se fait sentir.
Demain je poursuivrai vers Bitche et sa citadelle que nous avons visité et aimé vous verrez pourquoi. C'est un Endroit très intéressant et bien restauré par la ville. Le jardin de la paix aménagé en contrebas est aussi très intéressant, même magnifique.





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Nous sommes maintenant sur la route de Niederbronn ( la station thermane, la ville du casino et des pensions, hôtels de luxe et pour moins fortunés. Nous ne la visiterons pas puisqu'il faut faire un crochet et nous avons déjà du retard...








Alerte, il y a une poussière sur le tableau de bord;







Je remercie anne marie de l'avoir repérée enlevée immédiatement. Vous imaginez si elle s'était collée au pare brise? La cata...
Jamais je n'aurais pu continuer ma route.
Bref, Il est déjà 11h53 et on a pas fait un tiers du trajet.







Une presse industrielle.
Je ne voudrais pas me la prendre sur le pied celle là.







Nous changeons de département. On entre en Moselle.







On approche de Philippsbourg , de l'étang de Hanau et du chateau de Falkenstein.















































Je commence à avoir faim.
Anne marie a pitié de moi et nous décidons de nous restaurer à Bitche, ville maintenant toute proche.





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traversée de Baerenthal

A droite le chateau de Falkenstein qu'on ira voir la prochaine fois; Comme tant d'autres choses encore; Aujourd'hui nous poursuivons vers Bitche, Ville que nous allons visiter.
Remarquez le chapiteau à droite de la photo. A notre retour, nous nous y arrêtrons pour manger. devinez quoi ?
Des tartes flambées;















Une saboterie.
il ne doit pas y en avoir beaucoup en activité. Ce sont Objets d'ornement aujourd'hui.

belle ballade Roger même si ton itinéraire a été un peu contrarié.....on ne fait pas toujours comme on veut!!
Les tartes flambées sur je connais ca!!!
faisait il aussi chaud que dans les ALPES ce week end...nous ici nous cherchions l'ombre!!

Il faisait bon.
Froid dans la citadelle que tu verras plus tard et qui était impressionnante mais dans l'ensemble il faisait bon

Nous roulons maintenant vers le village d'Eguelshardt































Effectivement, c'est Eguelshardt.














Eglise étonnante non as parce qu'elle présente une architecture particulière mais parce qu'elle est au sommet d'une colline et qu'il n'y a que de l'herbe autour.

Bitche n'est pas une très belle ville. Elle est toutefois bien entretenue.








Nous y sommes entrés et avons garé la voiture sur une place, la première vers le centre.















Bitche évoque surtout le nom de la citadelle. conçue selon les plans du génial ingénieur militaire, Maréchal de France, Vauban au XVIIè siècle et fut une poche de résistance exemplaire durant le conflit de 1870-1871.







C’est elle qu’on voit en premier lorsqu’on approche de Bitche.
Elle se dresse fièrement sur son rocher de grès rose et la ville s’est littéralement enroulée autour d’elle.























Nous recherchions un restaurant dans cette ville fantome. Il est vrai qu'il était 12h30, que les gens devaioent tous ou presque être à table. M'enfin tout de même. Il n'y avait absolument personne dans les rues.
Promenade à pieds et quelques photos. Nous n'avons pas pénétré dans l'église. Pourtant son architecture me plaisait.

Nous nous baladions à la recherche d'un restaurant.
Pas de restaurant par là. On décide de poursuivre. Peut-être les ont-ils parqués un peu plus loin. En tout cas, il n'y a personne dans les rues et il est 12h30.























Le restaurant le Strasbourg. En voici un. Les prix à la carte nous ont vite freiné. Menu à 85, menu le moins cher à 65 euros.
c'était trop pour nous; Nous avons un budget de 60 euros pour deux et on ne le dépasse jamais. Là c'est trop.
Par contre, une association de collectionneurs de véhicules anciens s'y était donné rendez vous.
j'en ai profité un peu.








































Une traban

Intéressante cette maison!







Intéressante mais pas bien entretenue. Elle mériterait un coup de toilette.







Sans nul doute, dans cette maison il y a eu autrefois une boucherie. Aujourd'hui un Kiné semble s'y être installé;







Je tire mon chapeau au maçon de l'époque; Il a du y passer du temps.







Voilà plus de 30 minutes que nous marchons et nous décidons de faire demi tour, de reprendre la voiture et d'aller au début de Bitche. Nous y avions vu le l'hôtel restaurant de la tour.
Nous arrivons sur une place avec des batisses intéressantes.







Un artiste y a planté ses magnifiques toles découpées sur tapis de verres pilés.















L'hôtel restaurant de la tour; Magnifique, très propre, l'accueil parfait, le service impeccable et un repas exceptionnellement bon;
des trous normand entre chaque suite, des petits fours servis à chaque fois et une adition correcte; Je vous scannerai la facture mais je sais plus où je l'ai mise. Je crois que nous en avons eu pour 50 euros me semble t-il. Enfin quelque chose comme ça. Mais je le recommande, tout été parfait et dans un cadre agréable.

après avoir bien mangé et bien bu, nous voilà partis pour la citadelle;







































Je me souviens y avoir mis les pieds un jour mais je ne sais plus quand; En tout cas il y a bien longtemps;







Nous approchons de l'entrée; Il va falloir payer.

23 heures . Enfin un peu de fraîcheur . J'en profite pour suivre ton reportage culturel et gastronomique . Ah qu'il est doux de ne rien faire quand les autres postent pour vous .

et c'est parti avec les écouteurs;

Bon ben va falloir grimper tout ça encore avant d'atteindre l'entrée du fort.























































Premiers pas avant l'entrée proprement dite des galeries souterraines.















L'entrée est derrière cette porte grise.

Nous sommes accueillis par une employée du fort qui nous indique les consignes si nous nous perdons ou si nous avons des difficultés.
Elle aurait pu aussi nous dire d'emporter des pulls. Bref, nous voilà à l'intérieur en tenue d'été.







Pendant tout le parcours, on retrace la vie de la citadelle et des combats auxquels elle a du faire face. La première étape est une salle de projection genre salle de cinéma.







C'est parti.
Ne touchez pas aux parois, tout est mouillé.




L'intérêt du site avait été remarqué par les ducs de Lorraine dès le XIIème siècle.

En 1297, le comte de Deux-Ponts (Zweibrücken) Eberhardt II, qui venait d'hériter en fief de la seigneurie et du château, décida d'y établir le siège de son gouvernement. En 1572, le duc de Lorraine Charles III, poursuivant une politique d'agrandissement de ses Etats, prétexta l'extinction de la famille de Deux-Ponts et sa volonté de maintenir la seigneurie de Bitche dans la foi catholique pour faire la commise de son fief et reprendre le château.
Celui-ci devint, après le règlement en 1606 du différend opposant les ducs de Lorraine et les comtes de Hanau-Lichtenberg, un de ceux les mieux défendus du duché.













Il y a des couloirs interdits. Mais comme il y a des caméras infrarouge partout, je ne me risquerai pas d'enfreindre le reglement. On se contentera aujourd'hui de prendre des photos et d'être bien sage.








Cette photo n'a pas de valeur mais j'ai tenu à vous la poster. En fait, pendant toute la durée de la visite, vous êtes dans le noir ou presque; Les lumières sont très faibles. Voulu ou pas, faut pas avoir peur.












Au cours de la Guerre de Trente Ans, les Français prirent possession de la place en 1634. Le refus du duc Charles V d'accepter les conditions de Louis XIV au traité de Nimègue (1679) eut pour conséquence l'annexion de la Lorraine. Vauban, à partir de 1681, fut chargé de modifier totalement le système de fortification de la place de Bitche. Profitant de la hauteur du site mais contraint par l'étroitesse du rocher, Vauban appliqua ses théories de fortification tout en les adaptant. L'étagement des feux fut assuré par la scission du rocher entre un corps central, une demi-lune à l'ouest (la Petite tête) et un ouvrage à cornes (la Grosse tête) à l'est.









Le flanquement fut assuré par quatre bastions accolés au corps central. Cette première Citadelle ne vécut pourtant que fort peu de temps. En 1697, le traité de Ryswick rendit la Lorraine au duc Léopold. Les Français, contraints de quitter Bitche, prirent soin de détruire toutes les fortifications qu'ils venaient d'y construire.

Pas vraiment accueillant cet endroit et en plus il ne doit pas y faire chaud du tout . Courage Anne-Marie et Roger ...

En 1737, la renonciation du duc François III à son duché en donnait la possession à Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV et à la mort duquel, la Lorraine était promise à être rattachée à la France.

Par la convention secrète de Meudon (1736), la France s'était réservé le droit de rebâtir les places fortes abandonnées plus tôt, dont Bitche. Le comte de Bombelles, gouverneur militaire de Bitche, reçut l'ordre de reconstruire la Citadelle.
Le tracé de Vauban fut alors respecté et modernisé par l'ingénieur militaire Cormontaigne. Les travaux, débutés en 1741, durèrent jusqu'en 1754










Les pages les plus glorieuses de l'histoire de la forteresse sont celles de la guerre franco-allemande de 1870-1871. Assiégée pendant 230 jours, la Citadelle, sous les ordres du Commandant Teyssier, résista aux assauts d'une armée de 7000 Bavarois et à trois bombardements meurtriers. Alors l'armistice du 18 janvier 1871, Teyssier, qui n'avait aucun ordre officiel d'évacuation, maintint une défense sans relâche jusqu'au 27 mars 1871. La Moselle étant devenue allemande à partir de 1871, une garnison prussienne prit possession de la place jusqu'en 1918, date du retour à la France.


















L'eau était déjà à l'époque une denrée précieuse. Ils la puisaient très profond à l'intérieur même de la citadelle.







Encore un passage interdit.
















Perdant peu à peu son intérêt militaire face à l'évolution de l'artillerie , la Citadelle fit l'objet de quelques réaménagements à la fin du XIXème, visant notamment au blindage des superstructures. Durant la Première Guerre Mondiale , elle n'eut pas à souffrir des hostilités. La Seconde Guerre Mondiale et les bombardements des Alliés de 1944-1945 sonnèrent pourtant définitivement la fin de l'exploitation militaire de la forteresse .
Gravement endommagée, il ne fut plus jamais question de sa réhabilitation en tant que caserne après 1945.






















Photo du fond du puits. Raté !

Flash pas assez puissant.



































Des vaches et des chevaux vivaient dans ces écuries souterraines;















De nombreuses salles voutées de 12 mètres de haut.







Stalagtites







deux boulangeries

le casque audio vous explique tout tout au long de la visite. Mais si vous devez visiter le lieu, pensez à prendre une petite laine.

































Si vous vous croyez perdus, retournez à l'endroit où vous étiez avant et repérez les flèches indiquant le sens de la visite; Pas évident parfois de poursuivre.







Là j'ai pris une photo de l'intérieur d'un conduit de cheminée. Je pensais pouvoir repérer le bout. Impossible.

































des poufs pour se reposer en regardant le petit film.

La lumière des blocsde sécurité suffisent à la photosynthèse. Les plantes poussent et sont vertes.
Pourtant on est au minimum à 30 mètres sous la surface.















Il y avait peu de monde au moment de notre passage dans les installations. Deux personnes qui suivaient au début mais que nous avons rapidement perdu de vue.

fin de la visite des entrailles de la citadelle