Lire le récit en musique.
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Nous sommes en décembre 2005 et jacqueline ma soeur sénégalaise perd son emploi et mon père décide d'en profiter pour aller au chaud avec elle au Sénégal. Jusque là, tout va bien.
Aéroport de Strasbourg / Entzheim / 17 janvier 2006 /13 heures.
La fête commençait.
Les 6 valises étaient sur le chariot et je dépose la première sur le tapis peseur ( appelons le comme cela ). 53kg au compteur. Stupéfaction de l'hotesse d'air France qui me dit que le colis est trop lourd . Mon père intervient pour la draguer un peu et faire passer la pillule en lui disant que au total nous ne dépassons pas les 160 kg prévus.
Rien y fait, le chef arrive et dit que les colis ne doivent pas avoir un poids supérieur à 32 Kg . Nous demandons pourquoi et il nous est répondu que la nouvelle législation du travail impose que pour la protection des salariés, ils ne doivent pas manipuler des charges plus lourdes que 32 kg.
Il s'en suit un moment de flottement puis je prends les choses en main en disant à ma famille qu'il nous faut rééquilibrer nos baggages sinon on va y passer la nuit et derrière, les autres passagers attendent.
Nous commençons alors le pesage de tous les baggages pour connaître l'équilibrage à effectuer.
La messe étant dite, on dépose toutes les valises au sol et c'est le vide grenier qui commence. Je vous explique pas l'étendue des découvertes que j'ai faite ce jour là.
Constat:
impossible de rééquilibrer les baggages malgré les échanges de vêtements, boites de conserve diverses et multiples, chocolats, cadeaux divers à offrir la bas, ordinateurs, ouvre boites et j'en passe.
Je demande à malou, ma soeur venue nous dire au revoir, d'aller dans un magasin de l'aéroport pour acheter des valises ou tout article permettant de contenir des effets en toute sécurité.
Longue attente et malou revient en disant qu'elle a trouvé chez le marchand de journaux du hall, des sacs de voyage souples pour la modique somme de 45 euros pièce.
N'ayant pas osé engager la dépense, jugeant les articles trop chers, elle a préféré revenir vers nous s'enquérir de conseils avertis.
Je vous explique le moral et la patience des autres passagers?. Non! pas encore...
Je dis a ma soeur que je m'en contre fou du prix et de la marque mais que je souhaite que ce cinéma se termine au plus vite, de prendre mon porte feuille et d'aller immédiiatement acheter ce qu'il faut.
Dans cette attente, Je me rapproche de jacqueline, ma soeur sénégalaise et lui glisse à l'oreille la remarque suivante:
Ma chère jacqueline, tu trouves pas que les boites de tomates concentrées deviennent subitement des objets de luxe alors que ces produits se trouvent aisément au sénégal, toi qui a toujours reproché à mamie ( ma mère décédée le 14 janvier 2005 ) d'emmener des choses inutiles ?
Pas de réponse, jacqueline adopte l'attitude habituelle en cas d'agression. Elle regarde devant elle, lève fièrement la tête et s'en fiche de ce que ça coûte et même de ce que dit ce couillon de roger, pourvu qu'on lui fiche la paix. C'est vrai, le ridicule ne tue pas... Enfin je n'ai vu personne mourir ce jour là.
Cela fait 17 minutes que nous sommes en plein déballage devant tout le monde à une heure d'affluence, qu'on se le dise...
Malou revient avec trois sacs de sport que j'ai depuis encadré et tenté en vain plusieurs fois de les accrocher aux murs de la chambre de jacqueline à Dakar, tellement ils sont beaux ( pour le prix payé ) .
Les autres passagers attendent toujours et commencent à s'intéresser de près et même de loin au vide grenier.
Là, toute la famille commence à sortir, placer à gauche, à droite , dans l'une, dans l'autre valise, tout un tas d'effets dont je vous épargnerai les détails car il y avait plus de cadeaux à offrir ( vêtements usagés, etcetra ) que d'effets pour nous. La maison à Mbour est pourvue depuis des années de tout ce qu'il faut pour chacun d'entre nous. Mais Jacqueline est une personalité connue dans notre village et tout le monde était venu lui offrir des choses à emmener en Brousse.
J'étais alluciné à tel point que j'ai dit tout haut à mon père; "ça s'peut, ça ?"
Vous vous doutez bien que nous n'avions pas le compa dans l'oeil et qu'une fois les valises refermées il fallait passer par la case "pesage" et oh! surprise, c'était encore trop lourd.
On recommençait l'opération et au bout de 32 minutes chaque valise ou sac d'appoint ne dépassait pas le poids maximum autorisé, 32kg.
J'étais d'autant plus étonné que le reste des passagers ne semblait pas se soucier de ses propres valises. Etions nous les seuls à ne pas savoir la règle ?, Réponse: Oui.
Une fois cette opération d'enregistrement terminée, j'ai perçu un "Ouf" de soulagement dans un coin de l'aéroport. Pardonnez moi, je n'ai pas pris l'identité du soupirant. Les jambes à nos cou, nous sommes aller boire un café bien mérité et régler nos comptes en famille.
Nous avons rigolé comme des baleines...
TRANSPORT:
Dans l'avion qui nous emmenait à Casablanca tout s'est bien passé, nous avons eu un repas inoubliable. Notre steack était caché sous une frite et quand au reste, j'ai longtemps examiné les choses sans trouver les mots pour les qualifier. Bon, on s'est dit qu'à Casablanca tout irait mieux et qu'on retrouverai des prestations plus conformes au passé.
Arrivée à Casablanca, 2 heures d'attente pour prendre la correspondance. Jacqueline décide d'aller faire des achats et je lui précise qu'elle fasse attention au poids des objets convoités... Grosse rigolade.
Nous réembarquons pour le vol Dakar à 19h20 et dans l'avion, le repas est de la même essence que le premier. Je panique un peu d'autant que j'ai un peu faim maintenant.
Nous mettons cela sur le compte de repas servis en dehors des heures de repas habituelles. Ce n'était donc que des Encas comme on dit chez nous.
L'avion n'était pas plein, loin de là ce qui fait que nous avions presque tous une banquette trois places par personne, pour dormir. C'est une des consolations du voyage et non des moindres.
La seconde consolation est que j'ai fait la connaissance d'un marocain qui semblait taper pas mal dans la gourde. L'hotesse lui avait remis 3 bouteilles de vin sous pretexte qu'il y avait peu de monde dans l'avion. Javais noté cette générosité et je ne pouvais pas laisser cet homme seul, noyer ses soucis .
Jaloux comme un poux, je lui ai dit que ce n'était pas normal et que je souhaitais réparation. Qu'à cela ne tienne, le voila entrain d'appeler l'hotesse qui nous invite à l'arrière de l'avion avec l'équipage pour siffler les bouteilles de bordeaux restantes.
Nous en avons sifflé 8 chacun avec l'équipage pour témoin. Grosses rigolades à l'arrière de l'avion ( la croisière s'amusait ) . Nous étions fumés et j'avais une haleine de cow boy...
Dakar / 23 heures / heure locale:
arrivée à l'aéroport de Dakar Yoff.
Nous descendons et approchons des tables de rédaction pour remplir la fiche spéciale du ministère du tourisme. Là, des sénégalais visiblement illetrés me tendent sans explication leurs passeports et leurs fiches. Je comprends immédiatement la tâche immense qui m'attend et commence à remplir mes 4 fiches personnelles. . Je suis bien encadré et personne ne me veut du mal. Ils attendent que j'accélère mes écritures...
Viennent ensuite celles des Sénégalais revenus de leur pelerinage à la Mecque et la surprise fut de taille puisque je n'avais pas encore eu l'occasion de contrôler les passeports d'autres sénégalais. Que l'on me pardonne, je ne peux pas être partout. Pas de jour ni de mois de naissance, juste l'année. Pas de ville de naissance pour certains, pas de nom du père ou de la mère pour d'autres, bref, j'avais pas grand chose à faire....
Nous passons le contrôle et sommes attendus par notre passeur. Celui qui doit nous faire passer la douane sans encombre. Sachez que si vous n'avez pas de passeur et qu'un douanier zélé se prend à vous aimer, le redéballage commence et de ce coté là, nous avions donné...
L'opération se passe comme prévu et nous lui glissons à la voiture, le billet de 20 euros comme convenu puisqu'il a des frais ce ptit gars, faut qu'il remercie le douanier. Il ne pleut pas beaucoup dans ce pays c'est pourquoi tout le monde s'arrose...
Lamine, notre taxi préféré est là et nous prenons place dans un superbe Yace de 10 places de 600 000 km au compteur qui ne fonctionne bien entendu plus depuis des millions d'années. , direction Mbour. Il est environs 0h10.
1heure20 de voyage à se raconter nos petites histoires et à rigoler. La route est bonne, même très bonne et le carrosse à la hauteur de nos espérences.
1heure30 du matin nous arrivons au coco beach hotel où nous sommes attendus comme d'habitude pour passer la nuit à notre arrivée.
Nous dormons comme des bébés et le réveil est annoncé par le coq, comme d'habitude...à 8 heures
Coco Beach Hotel / Mbour / Sénégal / 18 janvier 2006 / 8 heures
Le réveil comme je l'ai dit est automatique. Il est 8 heures et le coq chante dans le parc d'à coté.
Je me lève avec mon père et de suite c'est la douche.
Je vais réveiller jacqueline et anne marie qui dormaient dans une autre chambre et nous voila rendus en bas à 8h30, près de la mer, dans la salle à manger pour prendre le petit déjeuner.
Petit déjeuner traditionnel que je prends sur la terrasse avec mon pèretandis que jacqueline et anne marie boudent la table des hommes et lui préfère la grande case pointue où servent la gente masculine. Nous sommes en vacances je le précise. Faut vous dire que j'avais repéré quelques jolies disquettes ( c'est comme ça qu'on apelle les jolies petites nana locales au Sénégal ).
Faut vous dire qu'elles sont belles et qu'il vaut mieux sauter sur elles que sur une mine. Cette photo a été prise dans une rue de Mbour
Puis, c'est les retrouvailles avec freddy, antoinette la gérante et les embrassades d'usage. Ambiance familiale puisque nous nous connaissons de longue date. L'hotel est parfait.
Le chauffeur d'antoinette nous conduit à la maison familiale où nous retrouvons Yaya notre gardien et bien entendu la maison.
Condoléances à la famille et mon père, bien sur, puisque nous avions quitté le sénégal avec ma mère il y a 1 an et demi et que nous y retournons sans elle.
Tout se passe bien, yaya et le chauffeur déposent les valises devant la maison et mon père, avec sa vue de jeune homme de 84 ans cherche désespérément les bonnes clefs.
Ca y est, mais il ne trouve pas le trou. Bon, je prend les choses en main et la porte s'ouvre. Nous retrouvons cette ambiance dans le calme, mon père reste digne et nous avançons tranquilement pour nous imprégner de cet environnement qui fait partie intégrante de notre existance depuis des années et que nous avions quitté sans avoir prévu d'y revenir sans ma mère.
Dans cette ambiance de franche camaraderie, Jacqueline mue et redevient la fofolle qu'on lui sait.
Je lance une plaisanterie pour la calmer et c'est parti, mademoiselle ne veut plus me parler.
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Nous sommes en décembre 2005 et jacqueline ma soeur sénégalaise perd son emploi et mon père décide d'en profiter pour aller au chaud avec elle au Sénégal. Jusque là, tout va bien.
Aéroport de Strasbourg / Entzheim / 17 janvier 2006 /13 heures.
La fête commençait.
Les 6 valises étaient sur le chariot et je dépose la première sur le tapis peseur ( appelons le comme cela ). 53kg au compteur. Stupéfaction de l'hotesse d'air France qui me dit que le colis est trop lourd . Mon père intervient pour la draguer un peu et faire passer la pillule en lui disant que au total nous ne dépassons pas les 160 kg prévus.
Rien y fait, le chef arrive et dit que les colis ne doivent pas avoir un poids supérieur à 32 Kg . Nous demandons pourquoi et il nous est répondu que la nouvelle législation du travail impose que pour la protection des salariés, ils ne doivent pas manipuler des charges plus lourdes que 32 kg.
Il s'en suit un moment de flottement puis je prends les choses en main en disant à ma famille qu'il nous faut rééquilibrer nos baggages sinon on va y passer la nuit et derrière, les autres passagers attendent.
Nous commençons alors le pesage de tous les baggages pour connaître l'équilibrage à effectuer.
La messe étant dite, on dépose toutes les valises au sol et c'est le vide grenier qui commence. Je vous explique pas l'étendue des découvertes que j'ai faite ce jour là.
Constat:
impossible de rééquilibrer les baggages malgré les échanges de vêtements, boites de conserve diverses et multiples, chocolats, cadeaux divers à offrir la bas, ordinateurs, ouvre boites et j'en passe.
Je demande à malou, ma soeur venue nous dire au revoir, d'aller dans un magasin de l'aéroport pour acheter des valises ou tout article permettant de contenir des effets en toute sécurité.
Longue attente et malou revient en disant qu'elle a trouvé chez le marchand de journaux du hall, des sacs de voyage souples pour la modique somme de 45 euros pièce.
N'ayant pas osé engager la dépense, jugeant les articles trop chers, elle a préféré revenir vers nous s'enquérir de conseils avertis.
Je vous explique le moral et la patience des autres passagers?. Non! pas encore...
Je dis a ma soeur que je m'en contre fou du prix et de la marque mais que je souhaite que ce cinéma se termine au plus vite, de prendre mon porte feuille et d'aller immédiiatement acheter ce qu'il faut.
Dans cette attente, Je me rapproche de jacqueline, ma soeur sénégalaise et lui glisse à l'oreille la remarque suivante:
Ma chère jacqueline, tu trouves pas que les boites de tomates concentrées deviennent subitement des objets de luxe alors que ces produits se trouvent aisément au sénégal, toi qui a toujours reproché à mamie ( ma mère décédée le 14 janvier 2005 ) d'emmener des choses inutiles ?
Pas de réponse, jacqueline adopte l'attitude habituelle en cas d'agression. Elle regarde devant elle, lève fièrement la tête et s'en fiche de ce que ça coûte et même de ce que dit ce couillon de roger, pourvu qu'on lui fiche la paix. C'est vrai, le ridicule ne tue pas... Enfin je n'ai vu personne mourir ce jour là.
Cela fait 17 minutes que nous sommes en plein déballage devant tout le monde à une heure d'affluence, qu'on se le dise...
Malou revient avec trois sacs de sport que j'ai depuis encadré et tenté en vain plusieurs fois de les accrocher aux murs de la chambre de jacqueline à Dakar, tellement ils sont beaux ( pour le prix payé ) .
Les autres passagers attendent toujours et commencent à s'intéresser de près et même de loin au vide grenier.
Là, toute la famille commence à sortir, placer à gauche, à droite , dans l'une, dans l'autre valise, tout un tas d'effets dont je vous épargnerai les détails car il y avait plus de cadeaux à offrir ( vêtements usagés, etcetra ) que d'effets pour nous. La maison à Mbour est pourvue depuis des années de tout ce qu'il faut pour chacun d'entre nous. Mais Jacqueline est une personalité connue dans notre village et tout le monde était venu lui offrir des choses à emmener en Brousse.
J'étais alluciné à tel point que j'ai dit tout haut à mon père; "ça s'peut, ça ?"
Vous vous doutez bien que nous n'avions pas le compa dans l'oeil et qu'une fois les valises refermées il fallait passer par la case "pesage" et oh! surprise, c'était encore trop lourd.
On recommençait l'opération et au bout de 32 minutes chaque valise ou sac d'appoint ne dépassait pas le poids maximum autorisé, 32kg.
J'étais d'autant plus étonné que le reste des passagers ne semblait pas se soucier de ses propres valises. Etions nous les seuls à ne pas savoir la règle ?, Réponse: Oui.
Une fois cette opération d'enregistrement terminée, j'ai perçu un "Ouf" de soulagement dans un coin de l'aéroport. Pardonnez moi, je n'ai pas pris l'identité du soupirant. Les jambes à nos cou, nous sommes aller boire un café bien mérité et régler nos comptes en famille.
Nous avons rigolé comme des baleines...
TRANSPORT:
Dans l'avion qui nous emmenait à Casablanca tout s'est bien passé, nous avons eu un repas inoubliable. Notre steack était caché sous une frite et quand au reste, j'ai longtemps examiné les choses sans trouver les mots pour les qualifier. Bon, on s'est dit qu'à Casablanca tout irait mieux et qu'on retrouverai des prestations plus conformes au passé.
Arrivée à Casablanca, 2 heures d'attente pour prendre la correspondance. Jacqueline décide d'aller faire des achats et je lui précise qu'elle fasse attention au poids des objets convoités... Grosse rigolade.
Nous réembarquons pour le vol Dakar à 19h20 et dans l'avion, le repas est de la même essence que le premier. Je panique un peu d'autant que j'ai un peu faim maintenant.
Nous mettons cela sur le compte de repas servis en dehors des heures de repas habituelles. Ce n'était donc que des Encas comme on dit chez nous.
L'avion n'était pas plein, loin de là ce qui fait que nous avions presque tous une banquette trois places par personne, pour dormir. C'est une des consolations du voyage et non des moindres.
La seconde consolation est que j'ai fait la connaissance d'un marocain qui semblait taper pas mal dans la gourde. L'hotesse lui avait remis 3 bouteilles de vin sous pretexte qu'il y avait peu de monde dans l'avion. Javais noté cette générosité et je ne pouvais pas laisser cet homme seul, noyer ses soucis .
Jaloux comme un poux, je lui ai dit que ce n'était pas normal et que je souhaitais réparation. Qu'à cela ne tienne, le voila entrain d'appeler l'hotesse qui nous invite à l'arrière de l'avion avec l'équipage pour siffler les bouteilles de bordeaux restantes.
Nous en avons sifflé 8 chacun avec l'équipage pour témoin. Grosses rigolades à l'arrière de l'avion ( la croisière s'amusait ) . Nous étions fumés et j'avais une haleine de cow boy...
Dakar / 23 heures / heure locale:
arrivée à l'aéroport de Dakar Yoff.
Nous descendons et approchons des tables de rédaction pour remplir la fiche spéciale du ministère du tourisme. Là, des sénégalais visiblement illetrés me tendent sans explication leurs passeports et leurs fiches. Je comprends immédiatement la tâche immense qui m'attend et commence à remplir mes 4 fiches personnelles. . Je suis bien encadré et personne ne me veut du mal. Ils attendent que j'accélère mes écritures...
Viennent ensuite celles des Sénégalais revenus de leur pelerinage à la Mecque et la surprise fut de taille puisque je n'avais pas encore eu l'occasion de contrôler les passeports d'autres sénégalais. Que l'on me pardonne, je ne peux pas être partout. Pas de jour ni de mois de naissance, juste l'année. Pas de ville de naissance pour certains, pas de nom du père ou de la mère pour d'autres, bref, j'avais pas grand chose à faire....
Nous passons le contrôle et sommes attendus par notre passeur. Celui qui doit nous faire passer la douane sans encombre. Sachez que si vous n'avez pas de passeur et qu'un douanier zélé se prend à vous aimer, le redéballage commence et de ce coté là, nous avions donné...
L'opération se passe comme prévu et nous lui glissons à la voiture, le billet de 20 euros comme convenu puisqu'il a des frais ce ptit gars, faut qu'il remercie le douanier. Il ne pleut pas beaucoup dans ce pays c'est pourquoi tout le monde s'arrose...
Lamine, notre taxi préféré est là et nous prenons place dans un superbe Yace de 10 places de 600 000 km au compteur qui ne fonctionne bien entendu plus depuis des millions d'années. , direction Mbour. Il est environs 0h10.
1heure20 de voyage à se raconter nos petites histoires et à rigoler. La route est bonne, même très bonne et le carrosse à la hauteur de nos espérences.
1heure30 du matin nous arrivons au coco beach hotel où nous sommes attendus comme d'habitude pour passer la nuit à notre arrivée.
Nous dormons comme des bébés et le réveil est annoncé par le coq, comme d'habitude...à 8 heures
Coco Beach Hotel / Mbour / Sénégal / 18 janvier 2006 / 8 heures
Le réveil comme je l'ai dit est automatique. Il est 8 heures et le coq chante dans le parc d'à coté.
Je me lève avec mon père et de suite c'est la douche.
Je vais réveiller jacqueline et anne marie qui dormaient dans une autre chambre et nous voila rendus en bas à 8h30, près de la mer, dans la salle à manger pour prendre le petit déjeuner.
Petit déjeuner traditionnel que je prends sur la terrasse avec mon pèretandis que jacqueline et anne marie boudent la table des hommes et lui préfère la grande case pointue où servent la gente masculine. Nous sommes en vacances je le précise. Faut vous dire que j'avais repéré quelques jolies disquettes ( c'est comme ça qu'on apelle les jolies petites nana locales au Sénégal ).
Faut vous dire qu'elles sont belles et qu'il vaut mieux sauter sur elles que sur une mine. Cette photo a été prise dans une rue de Mbour
Puis, c'est les retrouvailles avec freddy, antoinette la gérante et les embrassades d'usage. Ambiance familiale puisque nous nous connaissons de longue date. L'hotel est parfait.
Le chauffeur d'antoinette nous conduit à la maison familiale où nous retrouvons Yaya notre gardien et bien entendu la maison.
Condoléances à la famille et mon père, bien sur, puisque nous avions quitté le sénégal avec ma mère il y a 1 an et demi et que nous y retournons sans elle.
Tout se passe bien, yaya et le chauffeur déposent les valises devant la maison et mon père, avec sa vue de jeune homme de 84 ans cherche désespérément les bonnes clefs.
Ca y est, mais il ne trouve pas le trou. Bon, je prend les choses en main et la porte s'ouvre. Nous retrouvons cette ambiance dans le calme, mon père reste digne et nous avançons tranquilement pour nous imprégner de cet environnement qui fait partie intégrante de notre existance depuis des années et que nous avions quitté sans avoir prévu d'y revenir sans ma mère.
Dans cette ambiance de franche camaraderie, Jacqueline mue et redevient la fofolle qu'on lui sait.
Je lance une plaisanterie pour la calmer et c'est parti, mademoiselle ne veut plus me parler.
Dernière édition par Roger le Dim 15 Fév - 21:26, édité 3 fois