Deuxième volet de mon voyage à Las Terrenas en 2006, ce fut une visite du Parc National de los Haïtises.
Cette excursion nous la fîmes également par le biais de Manu, cet haïtien rencontré sur place, mais qui cette fois ne put venir avec nous car il devait également se rendre à la cascade Del Limon avec un autre groupe, on parti donc avec un guide Wilson, nous étions un groupe de 18 personnes,
la surprise, c'est que hormis nous et un autre couple de français, Steph et Jeff que j'embrasse, tout le reste du groupe était allemand, donc la visite fut faite en allemand principalement et traduite en français, car le guide qui est un guide officiel, pour se rendre sur ce site protégé et surveillé, parle couramment plusieurs langues, mais nous n'avons eu aucun soucis de compréhension, et à la moindre question de part et d'autre, il y répondait sans problème et avec enthousiasme.
Notre arrivée sur Las Terrenas se fit le 29 novembre 2006, et cette excursion eu lieu le vendredi 1 décembre 2006.
On vint nous chercher devant notre hôtel, le Club Aligio, avec un gouagoua, et direction Sanchez ou un bateau nous attend pour notre ballade, avec toujours un arrêt à cet endroit qui surplombe toute la baie, toujours un vrai moment de plaisir.
La "route" est toujours aussi impressionnante, et aussi peu rassurante, mais nous voila arrivés entier, et petit passage par le café du coin pour nous remettre de nos émotions, pendant que moi je fais un tour du quartier, appareil photo à la main, qu'est ce que vous voulez, on ne change pas comme ça!!!
Nous sommes accueillis à l'embarcadère par de nombreux pélicans, imperturbables, sur leurs piliers ou sur leurs bateaux.
En route, et vogue l'aventure.............., je ne le savais encore, mais j'allais être servie.
Première halte sur un petit ilot ou nous allons rencontrés des pécheurs en plein travail, séance émouvante avec un enfant s'amusant avec un cerf volant
fait d'un sac plastique, et cour de botanique sur les arbres et fruits présents sur place. Nous y verrons entre autre des avocats aussi gros que des ballons de rugby, des fruits de l'arbre à pain, et Wilson expliquera à ceux qui ne le savais pas, comment différencier un cocotier d'un palmier.
Et n'oublions pas, incontournable drink : vitamina !!!!!!
Nouveau départ et en route pour le Parc des Haïtises, en passant par l'ile aux oiseaux.
Un peu d'histoire, situé au sud de la péninsule de Samana, le Parc National de Los Haïtises constitue la plus grande région karstique des Antilles. Autrement dit, il s’agit de la plus grande concentration de roches calcaires de cette région du globe. Les particularités géologiques du site se traduisent par des paysages faits de grottes, de cascades, de gorges ou encore de rochers émergés de la mer (« mogottes »).
Par ailleurs, le climat humide subtropical a permis le développement d’une végétation riche et dense composées d’espèces aussi disparates que des bambous, des fougères, des acajous ou encore des orchidées et surtout des mangroves, caractéristiques des forêts tropicales. Le tout, étendu sur plus de 200 km², n'est accessible que par bateau. Aussi, la visite du parc sera également l’occasion d’une excursion en mer.
D’ailleurs, ce moyen de transport permet d’aborder la beauté des lieux de la meilleure façon qui soit. La traversée de la baie de Samana peut en effet être pleine de surprises. Par exemple, il n’est pas rare d’apercevoir quelques dauphins évoluer dans les eaux turquoises de l’océan, moi je n'ai pas eu cette chance,une prochaine fois j'espère.
Après une heure de navigation environ, apparaîtront enfin les premiers îlots entourés d’une mer étonnamment calme et recouverts d’une végétation riche et sauvage à souhait. Voguer d’île en île permet d’apercevoir la diversité de la faune et de la flore environnante. On passera devant l'ile aux oiseaux, véritable refuge pour nos amis ailés.
On peut y observer des pélicans, des perroquets, des « pique bœufs »,des frégates, ou des coqs d'eau dont certaines espèces sont en voie d'extinction.
Presque désert, tout du moins vierge de toute exploitation forestière ou agricole, le parc Los Haïtises fait figure d’éden de tranquillité et de majesté. Il n’est d’ailleurs pas toujours question de s’aventurer en plein cœur des forêts vierges qui recouvrent les différents îlots du parc. Toutefois, nombre de grottes et de souterrains demeurent, encore aujourd’hui, à découvrir. L’accès au parc national Los Haïtises ne s’effectue que par voie maritime.
des "mogottes" ...........................................................................................et un "pique boeuf"
Nous pénétrons ensuite en pirogue à l’intérieur de la mangrove
pour rejoindre un petit quai flottant en bois, à l’entrée d’une des trois grottes habitées autrefois par les Indiens Taïnos.
Sur les murs de la Grotte Linéa figurent de nombreuses inscriptions en forme de dessins.
« Ce sont des pictogrammes et des pétroglyphes laissés par les Indiens Taïnos. Ils forment un témoignage unique de la présence de ce peuple et de cette civilisation décimés par les Espagnols », précise Wilson.
Ces peintures rupestres ressemblent à des graffitis et à des dessins d’enfants…
On peut notamment y voir, à l’aide d’une lampe de poche, un enfant en colère, une figure dansante, un requin, un chaman ou encore un
crocodile...
Suite, de cette exploration, on trouve, aussi des sculptures sur la roche.
Difficile de rendre l'aperçu en photo, j'en suis désolé, et de plus j'utilisais beaucoup la photo pellicule.
Derrière le panneau de bois, il a été retrouvé des ossements humains, reste d'un cimetière Taïnos, et comme il y a du du pillage, ils ont protégé le
site, et depuis il est surveillé par la garde nationale.
Ce qui est dommage, c'est que les peintures disparaissent, que rien n'est vraiment fait pour les conservé, et que le temps risque de les altéré à jamais,
qu'une partie de leur histoire peut disparaitre, et ils n'en sont pas véritablement conscients.
Les Indiens Tainos constituaient la plus ancienne civilisation des Caraïbes et aujourd'hui, la majorité des historiens s'accorde à dire que les premiers hommes blancs débarqués sur l'ile d'Hispaniola - les Tainos l'appelaient " Quisqueya " - sont les responsables de leur extermination totale.
En 1508, 60000 Tainos peuplaient l'île, il n'en restait plus que 600 une vingtaine d'année plus tard, avant que tous ne s'éteignent, jusqu'au dernier, victimes des conquêtes européennes meurtrières et des virus introduits par les hommes blancs.
Si on ne connaît pas précisément l'origine de ce peuple, certains spécialistes l'apparentent aux Mayas du Yucatán, certains mythes et traditions présentant des similitudes.
Histoire de l'ile Hispaniola :
C'est Christophe Colomb qui nomma ainsi cette ile lorsqu'il y posa pour la première fois le pied le 6 décembre 1492, Hispaniola, " la petite Espagne " était peuplée par les indiens Tainos qui accueillirent d'abord pacifiquement les navires européens, aidant même les explorateurs à construire le fort de la Nativité à Saint-Domingue.
Et c'est là, prise dans ma contemplation, et dans ma concentration à prendre des photos, que j'oublie que la roche est humide et par conséquent glissante, et survient alors la chute, et en une fraction de seconde, entre tomber sur les bras ou le "postérieur", je décide le postérieur!!!
La chute est douloureuse et fracassante, maintenant je peux le dire, les larmes me viennent aux yeux, on m'aide à me relever, mais je sais que je me suis fait très mal, même si mon mari pense que cela sera juste un hématome.
Le verdict, je l'aurais à l'arrivée en France, fracture du sacrum, mais de toute manière, il n'y avait rien à faire de particulier, si ce n'est du repos et attendre la consolidation, mais pour le reste des vacances, il a fallu composer avec et "serrer les fesses", je peux vous le dire, car la douleur est tenace, aujourd'hui on en rit, c'est un souvenir assez particulier que je ne risque pas d'oublier!!!!
Allez je continue ma ballade, une fois dehors, nous filons à travers la baie de Samaná en direction de Sánchez, la tête remplie de ces derniers signes des Indiens Taïnos, les premiers habitants de la République dominicaine…, et nous ferons une halte sur une plage de sable presque noir, ou nous prendrons un repas typique, poulet grillé, poisson grillé, banane plantain, haricot rouge, riz, tomate et avocat, et pour le dessert, ananas et noix de coco, le tout accompagné de bière locale, la "Présidente" pour ne pas la nommée, et de rhum, pour les plus téméraires, les plus sages, se contenteront
d'eau ou de coca, et à la fin café et mamajuana, bien sur, digestif local, ou apéritif selon les envies, le tout au son des rythmes caribéens, bachata, mérengue et salsa.
Petite sieste sur la plage pour certains pour digérer, plongeon dans l'eau pour d'autres, et photos pour certains et oui, toujours et encore, et voila notre
gouagoua de retour pour nous ramener à l'hôtel après une journée bien remplie et riche d'histoire et pour moi aussi fort douloureuse.
Merci à Wilson pour cette superbe ballade
Merci à Manu de cette belle amitié et merci à vous pour votre lecture.