Nous sommes rue des Marchands et il y a là le musée Bartholdi.
Vous savez, C'est le monsieur célèbre qui a entre autres choses réalisé la statue de la liberté qui trône aujourd'hui aux states.
le musée Bartholdi conserve la plus considérable des collections d’ébauches, de maquettes, de sculptures mais également de dessins, de photographies et de peintures d’Auguste Bartholdi (Colmar, 2 août 1834 – Paris, 4 octobre 1904), créateur de la "Liberté éclairant le monde" érigée à New York, l’un des représentants majeurs de l’art statuaire du XIXe siècle.
Le 25 juin 1907, Jeanne-Emilie Bartholdi, née Baheux de Puysieux, veuve de l’artiste léguait à la ville de Colmar la demeure ancestrale de la rue des Marchands, vaste hôtel particulier datant du XVIIIe siècle, mais dont les plus anciens témoins remontent à la fin du XVe siècle, à charge pour la ville d’y aménager un musée qui abriterait tous les "meubles, œuvres de sculpture, d’architecture, peintures, gravures, objets d’art, bibliothèques etc…" se trouvant, au décès de la donatrice, dans sa maison, 82 rue d’Assas à Paris, adresse de l’ultime appartement — atelier du sculpteur.
Jeanne Bartholdi décède le 12 octobre 1914; le 18 novembre 1922, l’on inaugurait le nouveau musée. Ouvert au public dès le lendemain, il occupait alors, sur trois niveaux, les ailes nord et ouest de l’immeuble. C’est vraisemblablement l’année 1922, que plusieurs morceaux de sculpture (bustes, maquettes, statues), jadis offerts au musée d’Unterlinden par l’artiste, furent déposés au musée Bartholdi. Une série de photographies heureusement préservées, témoigne des premiers aménagements des salles d’expositions permanentes, qui visaient essentiellement à reconstituer, dans sa maison natale, le cadre de vie parisien et opulent de l’artiste, mais, un souci de muséographie déjà digne d’éloges, la grande salle du rez-de-chaussée, dite "salle des maquettes", avait été dévolue à la présentation soignée des fort nombreuses maquettes de statues et monuments (terres cuites, terres grises et plâtres), soit le précieux fonds d’atelier du statuaire, intact encore. Le désintérêt progressif et largement répandu que manifestaient pour l’art du XIXe siècle en général grand nombre d’intellectuels et la plupart des visiteurs de musées, motiva l’affectation de la "salle des maquettes" aux expositions temporaires de peintres régionaux contemporains, et fut cause de la relégation des œuvres de Bartholdi en diverses réserves, non sans dommages et pertes.
Fermé "provisoirement" quelques années plus tard, l’établissement serait réouvert en 1979. Depuis cette date, rénovations et extension des salles d’expositions permanentes, restauration et acquisition d’œuvres, organisation d’expositions thématiques avec catalogues à l’appui, contribuent à la sauvegarde des collections de même qu’au rayonnement du nom de Bartholdi.
Nous n'avons pas pénétré dans le musée en question. Anne marie ne voulait pas être enfermée par cette belle journée. Il y avait de bien jolies maisons à voir à de l'extérieur.
Promis, dès qu'il pleut je reviens vous prendre quelques photos de ce musée.
Voilà pour l'extérieur de ce musée.
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Vous savez, C'est le monsieur célèbre qui a entre autres choses réalisé la statue de la liberté qui trône aujourd'hui aux states.
Musée Bartholdi
30 Rue des Marchands
68000 Colmar
03 89 41 90 60
30 Rue des Marchands
68000 Colmar
03 89 41 90 60
le musée Bartholdi conserve la plus considérable des collections d’ébauches, de maquettes, de sculptures mais également de dessins, de photographies et de peintures d’Auguste Bartholdi (Colmar, 2 août 1834 – Paris, 4 octobre 1904), créateur de la "Liberté éclairant le monde" érigée à New York, l’un des représentants majeurs de l’art statuaire du XIXe siècle.
Le 25 juin 1907, Jeanne-Emilie Bartholdi, née Baheux de Puysieux, veuve de l’artiste léguait à la ville de Colmar la demeure ancestrale de la rue des Marchands, vaste hôtel particulier datant du XVIIIe siècle, mais dont les plus anciens témoins remontent à la fin du XVe siècle, à charge pour la ville d’y aménager un musée qui abriterait tous les "meubles, œuvres de sculpture, d’architecture, peintures, gravures, objets d’art, bibliothèques etc…" se trouvant, au décès de la donatrice, dans sa maison, 82 rue d’Assas à Paris, adresse de l’ultime appartement — atelier du sculpteur.
Jeanne Bartholdi décède le 12 octobre 1914; le 18 novembre 1922, l’on inaugurait le nouveau musée. Ouvert au public dès le lendemain, il occupait alors, sur trois niveaux, les ailes nord et ouest de l’immeuble. C’est vraisemblablement l’année 1922, que plusieurs morceaux de sculpture (bustes, maquettes, statues), jadis offerts au musée d’Unterlinden par l’artiste, furent déposés au musée Bartholdi. Une série de photographies heureusement préservées, témoigne des premiers aménagements des salles d’expositions permanentes, qui visaient essentiellement à reconstituer, dans sa maison natale, le cadre de vie parisien et opulent de l’artiste, mais, un souci de muséographie déjà digne d’éloges, la grande salle du rez-de-chaussée, dite "salle des maquettes", avait été dévolue à la présentation soignée des fort nombreuses maquettes de statues et monuments (terres cuites, terres grises et plâtres), soit le précieux fonds d’atelier du statuaire, intact encore. Le désintérêt progressif et largement répandu que manifestaient pour l’art du XIXe siècle en général grand nombre d’intellectuels et la plupart des visiteurs de musées, motiva l’affectation de la "salle des maquettes" aux expositions temporaires de peintres régionaux contemporains, et fut cause de la relégation des œuvres de Bartholdi en diverses réserves, non sans dommages et pertes.
Fermé "provisoirement" quelques années plus tard, l’établissement serait réouvert en 1979. Depuis cette date, rénovations et extension des salles d’expositions permanentes, restauration et acquisition d’œuvres, organisation d’expositions thématiques avec catalogues à l’appui, contribuent à la sauvegarde des collections de même qu’au rayonnement du nom de Bartholdi.
Nous n'avons pas pénétré dans le musée en question. Anne marie ne voulait pas être enfermée par cette belle journée. Il y avait de bien jolies maisons à voir à de l'extérieur.
Promis, dès qu'il pleut je reviens vous prendre quelques photos de ce musée.
Voilà pour l'extérieur de ce musée.
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