C'est vraiment super ce survol Roger! Continue surtout,je me régale vraiment et quand tu auras fini ici j'accepte avec plaisir que tu adaptes ce joli reportage sur mon forum village!Merci beaucoup! Je sais bien que la prochaine fois tu feras tout ton possible pour passer au-dessus de Wangen et je ne t'en veux pas le moins du monde! Je repasserai pour la suite...
alors tu me donnes le nom à donner au reportage et si je dois poster tout ou partiellement. Mais tu sais, c'est un ensemble.
Et pour le vol, tu y vas quand tu veux. Samedi en fin d'après midi ou dimanche après midi, je dois le remplacer à l'hôtel car il a des exercices de décollage et aterrissage me semble t-il. Peut-être plus. Enfin tu décides et moi j'appelle georges. Je vous met en relation et vous vous fixez rendez vous. Tu verras, c'est un mec taillé dans la masse, brut de décoffrage et hyper cool et sympa. Moi je l'adore ( enfin presque. Je préfère les filles ! ) Une fois en rapport avec lui vous pourrez convenir d'une autre date ou d'un circuit déjà programmé. Pour les gens du forum, c'est gratuit. Tu peux même emmener Violette avec toi ou le maire du village. Il y a deux places spacieuses à l'arrière.
Le château du Haut-Barr, également surnommé « l’Oeil de l’Alsace », offre une vue spectaculaire sur la plaine d'Alsace et les Vosges. Il se dresse sur trois grands rochers reliés entre eux par une passerelle appelée « Pont du Diable » et un réseau d’escaliers qui vous conduiront jusqu’aux hauteurs du château. Situé à 470 mètres d'altitude, il permet, par temps clair, d’apercevoir la flèche de la cathédrale de Strasbourg. De l’édifice d’origine érigé au 12ème siècle, il reste encore un logis seigneurial ainsi qu'une chapelle romane consacrée à Saint Nicolas. Le château a ensuite fait l’objet de restaurations et d’agrandissements au 16ème siècle dont il subsiste les murs et les remparts.
Saverne
On voit le canal en forme de L. A l'extrémité gauche de ce L, enface des bateaux de plaisance, il y a le parc et le chateau des Rohan. Autrefois, cette voie navigable n'existait pas et à la place il y avait le prolongement du parc . De l'autre coté de l'eau on peut voir la suite de ce parc.
Suite à l’incendie en 1779 du château fort datant du XIIème siècle, le Cardinal de Rohan décide la construction d’un nouveau palais en 1780, et fait appel à l’architecte Salins de Montfort qui dirige les travaux jusqu’en 1790.
Bien que le gros œuvre et la toiture soient achevés, les bas-reliefs et l’intérieur restent inachevés. Le corps du bâtiment est de style néo-classique, à colonnes corinthiennes (côté jardin) et possède une façade de 140 m de long. Le bâtiment est modifié sous Napoléon III qui fait restaurer et ajouter deux ailes latérales et un avant corps central (côté ville). Le bâtiment connaîtra diverses fonctions dont celles de caserne et d’asile pour veuves de guerre.
Si Saverne était la résidence des princes évêques depuis 1417, notamment de la famille des Fürstenberg puis celle des Rohan, à la Révolution la ville cesse d’être la capitale politique des territoires de l’Évêché de Strasbourg. Aujourd’hui, les collections historiques permettent au visiteur d’entrer en contact avec ce passé prestigieux.
Car le Château des Rohan abrite depuis 1858 un musée d’art et d’histoire et un musée d’archéologie : ainsi, en sus de son trésor médiéval le visiteur sera également témoin de l’époque celtique de la ville.
Mais ce serait sans compter l’héritage en 1981 et 1983 de la journaliste féministe Louise Weiss qui lègue au sein de ce château-musée ses collections d’ethnographie, d’arts décoratifs datant du 19ème et du 20ème siècles.
Cette grande femme ayant connu toutes les luttes de son siècle, le Château des Rohan revêt alors une dimension européenne en exposant les projets politiques soutenus par Louise Weiss entre 1919 et 1939.
On est entrain de se rapprocher des ruines du chateau du Haut Barr
Le voici d'un peu plus près; Dommage que je n'avais pas mon objectif de 300mm
Tour du télégraphe Chappe à Saverne.
Regardez bien, à gauche de la photo, on voit la tour de la chape. Ca c'est un monument historique me semble t-il. Voici son origine et son histoire: La station de Saverne, reconstruite en 1968, faisait partie de la ligne télégraphique qui reliait Paris à Strasbourg à partir du 31 mai 1798. Son exploitation dura jusqu'en 1852, année de la mise en service du télégraphe électrique entre la capitale et Strasbourg, parallèlement au chemin de fer. Toutefois, le télégraphe Chappe se trouve sur la commune limitrophe de Haegen pour seulement quelques décimètres. Au pied du rocher du Haut-Barr, 200 m avant d'arriver au château. Ce site permet la découverte interactive de la télégraphie Chappe (inventeur de la télégraphie aérienne), qui fut le premier réseau de télécommunication au monde. La tour faisait partie de la ligne joignant Paris à Strasbourg de 1798 à 1852. Des visites guidées sont proposées en saison estivale par l'office de tourisme de Saverne en combinaison avec le château du Haut-Barr.
Cette photo a été prise 2 secondes après la précédente. Quasiment à la verticale de l'avion ou presque; Il y avait donc un village au pied de cette colline.
Merci Pascal de te rapprocher de chaque monument ou site remarquable. Pascal l'a fait pour moi car il entendait le crépitement de mon appareil photo et était parfois ébloui par les multiples flash.
Dernière édition par Roger le Sam 3 Oct - 0:11, édité 1 fois
Nous poursuivons notre vol vers la piste d'aterrissage du club de Sarrebourg
Petite photo vers l'arrière droit qui confirme bien qu'il y a un village au pied du Haut Barr. On voit encore la tour de la chape et on distingue encore les ruines du chateau du Haut Barr.
Ben V'la aut'chose. Qu'est-ce que c'est que cette tour ?
des randonneurs qui font une pause pique nique !
Ca commence à être très vallonné tout ça. C'est beau. Vraiment je prends mon pied !
Bon, je vais reprendre le dépot de mes photos; Ce soir je vais éssayer de vous en déposer 50 ce qui sera une performance. Mais je vais tout faire pour y arriver. Il y en a tellement que si je n'en poste pas un maximum, il faudra des mois.
C'est assez impressionnant de survoler ces Vosges. J'étais tellement pris par les prises de vues que j'en oubliais même de me situer dans l'espace. Il fallait réellement un site caractéristique pour que j'arrive à me repérer. D'ailleurs on va arriver au dessus d'un site très connu et très visité aussi. Patience. On va passer au dessus dans très peu de temps et les Alsaciens le reconaîtront.
Le voilà ce site très touristique. Vous l'avez reconnu ???????
On va s'en rapprocher. Quel dommage de n'avoir pas pris mon objectif de 300mm. Je le regrette vous pouvez pas savoir... Tant pis, on fera avec. A ce moment, je prie pour qu'on passe vraiment à proximité.
En attendant de survoler le site qui n'est autre que l'ascenseur à bateaux d'Artzwiller, j'en profite encore pour photographier les paysages juste en dessous de l'avion.
Bon, je me lance, je demande à Pascal de se rapprocher de la zone pour que je puisse prendre cet ascenseur à bateaux en photo. Pascale donne les ordres à Georges et vous voilà entrain de changer légèrement de direction de d'altitude; Génial !
Là je suis un peu gêné car il faut que j'incline l'appareil pour prendre les photos et que je n'arrive pas à regarder dans le viseur;
Le plan incliné de St louis Artzwiller http://www.plan-incline.com/
Unique en Europe, le plan incliné de Saint Louis - Artzwiller est un ascenceur à bateaux de type transversal qui permet aux mariniers de s'affranchir de 17 écluses. Conçu à la fin des années 60, ce procédé reprend à très grande échelle le principe simple du funiculaire et de ses contrepoids. Unique en France, il est installé en Moselle sur le canal de la Marne au Rhin.
Eh puis nous poursuivons vers l'aérodrome de Sarrebourg qu'on ne va pas tarder à appercevoir. Attention à la descente !
On a changé de département, c'est une chose certaine; On est en Moselle. Mais où ??? Faudra que je reprenne ce sujet en ayant une carte avec moi. Là je pourrai rouvrir les sujets et placer des noms de villages.
Voilà par exemple deux des 17 écluses qui ne servent plus du fait de l'existence de l'ascenseur à bateaux d'Artzwiller. Aujourd'hui les touristes, les promeneurs et les pêcheurs se régalent de ces lieux qui aujopurd'hui ils peuvent investir sans restriction.
Je vous avoue que je flippe un peu car je cherche cette piste. Je sais qu'au Polygone c'est un terrain avec de l'herbe. Je m'attends à quelque chose de moins bon et ça m'inquiète un peu quand même. Je reprends le travail à 14 heures.
Là on est à Sarrebourg, c'est certain. Je reconnais l'autoroute et un pont que j'ai franchi de nombreuses fois;
La voila cette piste. Juste en bas. Elle semble goudronnée et ça me rassure. Du coté des pilotes ça discute pas mal. il va falloir faire le tour; Pascal souhaite que Georges jauge bien avant de se poser. Moi aussi je préfère qu'il jauge. Ca me laisse le temps de me sangler à mon siège.
Ca me semble plus pro qu'à Strasbourg.
On a fait réellement le tour pour aller loin du bout de piste et amorcer la descente; Du coup, j'en avais oublié de prendre quelques photos.
Je crois que c'est raté; On va encore faire un tour. Tant mieux, je vais pouvoir mitrailler encore et encore.
Je glisse vers la paroie de droite. Ca penche sérieusement et c'est pas désagréable. J'en profite pour mitrailler ce qui est en bas. Le port de St tropez !
Toujours pas de piste en vue. Mais on s'en approche et Pascal semble satisfait; C'est déjà ça. Je me hasarde à leur dire que je travaille à 14 heures et que je veux être à l'heure. Ces deux phoques en rigolent mais j'insiste lourdement; Je me propose même de les aider à trouver la piste si vraiment ils n'y arrivent pas.
Nous descendons bien, je le sent... C'est pas désagréable du tout.
Un petit coup à l'arrière pour prendre l'arc en ciel !
Alors ça c'est la maison hantée; Elle est répertoriée sur google; Je l'ai visitée de nombreuses fois cette maison lors de marches que je faisais en passant sur cette route. C'est la maison qui a les deux tours; A l'époque, en 1978, elle était en ruine. Regardez bien sur google, vous la trouverez.
Accrochez vous, Georges cherche à s'aligner sur la piste;
Sarrebourg et ce fameux pont qui enjambe l'autoroute et dont je vous ai parlé tt à l'heure. Là je sais où on est, j'y suis passé des centaines de fois.
Cette fois je lève les bras et je photographie devant.
Raté !
Ca m'amuse de voir comment un pilote atterri; Je vous jure que c'est intéressant; Y a tout qui le préoccupe; le vent, la vitesse, l'assiète aussi et moi qui lui tape sur la tête quand il n'écoute pas ce que dit le moniteur.
Impossible d'avoir une photo nette. Je sais pas pourquoi il ciblait sans cesse les petits appareils sur le tableau de commande; En fait, je ne voyais pas ce que je photographiais. J'avais les bras en l'air et je déclenchais au juger...
Et Georges remet les gaz à fond et on redécolle aussitot.
C'est reparti. Adieu Sarrebourg. Je vous passe les déails des conversations avec la tour de contrôle avec toutes les nanas qui s'la jouent en collationnant les messages de leur chéri Georges.
Le voilà le médaillon Sarrebourg que j'ai pris en photo tt à l'heure.
Là ils prennent l'apéritif; Il doit y avoir un anniversaire.
Je sais pas si je vous gâte mais je ne vous enlève rien de ce que j'ai pris lors de cette sortie. Pour moi elles ont toutes une valeur. C'est une aventure vécue comme ça. C'était pas prévu et un copain vous appelle pour vous dire qu'il décolle dans une heure et qu'il y a de la place. Qui refuserait une telle offre ?
Je l'ai dit plus haut et je le rappelle, nous volons en direction du Donon.
Là vous avez deux versions: 1) Pascal annonce qu'il quitte Sarrebourg et change de fréquence car nous sortons du champ des écrans de controle de la tour de contrôle de Sarrebourg. Il dit aurevoir et la tour de contrôle lui indique la fréquence à afficher. 2) Il nous met un peu de musique pour passer le temps.
Nous commençons à survoler les montagnes des Vosges.
Le Donon n'est plus très loin. Pascal donne les consignes de survol du site et georges répond Oui ! Il est pas contrariant le georges; il dit toujours Oui...
La tempète de 1999 est encore visible
Nous approchons du Donon. C'est la montagne en face, là où il y a l'antelle de Télévision
Voilà le Donon. Nous allons faire le tour de la colline. Je laisse Georges manoeuvrer et je retire mon casque qui me gène un peu. C'est trop sympa cette visite et j'y vois pas très clair avec ces oreilles de mickey. Il est à gauche ( sur la seconde crète )et on ne le voit pas encore.
Le voilà ce temple Romain en Alsace.
En gaulois, Donon signifie "montagne" mais aussi "enceinte fortifiée". Si certains auteurs ont pu nier l'existence d'un mur d'enceinte au Donon, d'autres, tel Dom Alliot et J.B.P. Jollois décrivirent "une muraille soutenue de distance en distance, par des tours carrées". Voulot et Forrer, plus circonspects, évoquent la présence de "traces faibles" qui seront, de plus, bouleversées au cours de la première guerre mondiale.
En fait, le doute n'est pas permis car visiblement la levée de terre, peu ou prou rectiligne sur quelques dizaines de mètres au niveau des versants Ouest et sud-est de l'éperon du Donon, ne représente rien d'autre qu'un rempart élevé par l'homme, les travaux de terrassement lors de la construction des voies d'accès modernes au sud, ont permis de mettre à jour des blocs de pierres, certes mal équarris, consolidant en quelque sorte le-dit talus. Donc point de muraille en grand appareil ou de type "murus gallicus" mais il demeure incontestable que les ancêtres des Romains ont voulu délimiter le territoire, ne serait-ce que symboliquement afin d'en assurer la protection dans la légitimité.
L'existence d'une enceinte implique celle de portes. La présence de trois ouvertures est régulièrement évoquée et paraît topographiquement plausible: au sud-ouest, au niveau d'un segment fortifié désormais détruit, au sud-est, l'entrée antique, au niveau de laquelle débouche le "chemin des Sarrasins", enfin, au nord-est du temple moderne, ou la relativement faible déclivité de la pente et des traces de pavage en deçà du périmètre fortifié, permettent de conjecturer l'existence d'une poterne.
L'enceinte dont il n'est plus possible de nier l'existence durant la protohistoire du Donon, fut-elle rasée par les Romains ? Que signifie la présence de l'éboulis rocheux visible en contrebas de l'antique périmètre fortifié? S'agit-il au contraire des vestiges de restaurations par les Romains, comme au Camp de la Bure par exemple, au cours des périodes troubles des IIIe et IVe siècles après Jésus-Christ?
Avant la période gallo-romaine on peut être persuadé que le Donon a constitué un haut lieu religieux voué aux dieux celtes. La chaîne des Vosges couverte de forets profondes offrait à la population un refuge nourricier et les gaulois devaient trouver quelque réconfort à fréquenter la forêt puisqu'ils ont fait de Vosegus le premier parmi leurs dieux. Or, Vosegus est un dieu forestier et chasseur.
Les vestiges d'un culte celte n'existent pas et déjà pour ce motif péremptoire que les celtes ne construisaient pas de temple et si l'on croit Tacite, leur culte répugnait à enfermer les dieux dans une enceinte. Les cultes se plaçaient sur une plate forme élevée, devant un bassin, et nul doute les populations du secteur venaient assister aux sacrifices conduits par les druides.
C'est plus tard, après la conquête romaine, que le métissage des dieux gaulois et des dieux romains se fera.