Je passais dans la rue Rapp aujourd'hui pour mon travail et j'en ai profité pour prendre en photo cet immeuble que je connais bien
un véritable manifeste de l'orientalisme nous est donné ici par la "Maison Egyptienne", achevée en 1905. Comme je l'ai dit dans le titre du sujet, elle est au au 10 de la Rue Rapp, et nous la devons à l'architecte autodidacte Franz Scheyder.
pas besoin de nos commentaires pour repérer le mélange entre Jugendstil (présent seulement par traces, il est vrai) et inspiration égyptienne...
Cet exemple d'architecture n'est pas si exceptionnel qu'on pourrait le croire dans les goûts de l'époque car des Campagnes d'Egypte de Napoléon, aux diverses expositions coloniales qui se sont encore tenues jusqu'aux années Cinquante, le goût pour le Moyen-Orient et l'Orient n'a cessé de traverser la société.
Ici, ils se sont traduits dans la pierre, ailleurs, dans la peinture (la Grande Odalisque d'Ingres, par exemple) ou dans la littérature (Pierre Loti).
C'était aussi le temps de la grande mode des voyages, sorte de réinterprétation du Grand Tour des aristocrates des Lumières, via lesquels les artistes, qu'ils soient architectes, peintres, décorateurs ou écrivains, ramenaient des souvenirs plein la tête, et les transmettaient à travers leur oeuvre, même à ceux qui n'avaient jamais pu voyager...
Le Scarabé
Voilà. C'était un peu d'histoire de ma ville. Mais il y a bien d'autres immeubles qui méritent qu'on s'y intéresse. Dès que j'ai un moment et si je n'oublie pas mon appareil photo, je vous en fait profiter.
.
un véritable manifeste de l'orientalisme nous est donné ici par la "Maison Egyptienne", achevée en 1905. Comme je l'ai dit dans le titre du sujet, elle est au au 10 de la Rue Rapp, et nous la devons à l'architecte autodidacte Franz Scheyder.
pas besoin de nos commentaires pour repérer le mélange entre Jugendstil (présent seulement par traces, il est vrai) et inspiration égyptienne...
Cet exemple d'architecture n'est pas si exceptionnel qu'on pourrait le croire dans les goûts de l'époque car des Campagnes d'Egypte de Napoléon, aux diverses expositions coloniales qui se sont encore tenues jusqu'aux années Cinquante, le goût pour le Moyen-Orient et l'Orient n'a cessé de traverser la société.
Ici, ils se sont traduits dans la pierre, ailleurs, dans la peinture (la Grande Odalisque d'Ingres, par exemple) ou dans la littérature (Pierre Loti).
C'était aussi le temps de la grande mode des voyages, sorte de réinterprétation du Grand Tour des aristocrates des Lumières, via lesquels les artistes, qu'ils soient architectes, peintres, décorateurs ou écrivains, ramenaient des souvenirs plein la tête, et les transmettaient à travers leur oeuvre, même à ceux qui n'avaient jamais pu voyager...
Le Scarabé
Voilà. C'était un peu d'histoire de ma ville. Mais il y a bien d'autres immeubles qui méritent qu'on s'y intéresse. Dès que j'ai un moment et si je n'oublie pas mon appareil photo, je vous en fait profiter.
.